France Télécom a reconnu que le déploiement à grande échelle de son réseau Internet à très haut débit par la fibre optique prendrait un an de plus que prévu. Une des raisons de ce retard réside, selon un porte-parole de l’opérateur
télécom, dans une clarification incomplète du cadre réglementaire.‘ Il apparaît probable que la phase de “prédéploiement” se poursuive au-delà de 2008 et qu’une décision sur un investissement massif intervienne au plus tôt au cours de l’année 2009, pour une mise en
?”uvre partielle à partir de 2010 ‘, a expliqué celui-ci, confirmant des déclarations parues dans la Correspondance de la presse.Le directeur exécutif pour la France de France Télécom, Louis-Pierre Wenes, avait ainsi affirmé : ‘ Nous aurons probablement un an de retard par rapport à ce que nous avions prévu il y a
dix-huit mois. Ce que nous devions lancer au début de 2009 interviendra plutôt au début de 2010 [en raison de] phases de discussions plus longues que prévu. ‘
14 200 clients recensés
Ces propos ont été rapportés alors que Louis-Pierre Wenes s’exprimait lors de la conférence ‘ i-2010: quelle société de l’information pour demain ? ‘.En décembre 2006, France Télécom avait annoncé un ‘ “prédéploiement” de son réseau très haut débit en France ‘ en 2007 et en 2008. Cette première phase, qui visait à raccorder
à la fibre de 150 000 à 200 000 clients sur plus de 1 million de clients raccordables à la fin de 2008, devait représenter un investissement total de 270 millions d’euros environ.Le porte-parole de France Télécom a reconnu que l’offre de fibre optique lancée en 2007 ne ‘ comptait au 30 juin 2008 que 14 200 clients sur Paris, l’Ile-de-France et dix villes françaises, ce qui
est en décalage par rapport à nos prévisions ‘.
‘ A ce jour [le 30 juin, NDLR], nous avons investi près de 120 millions d’euros dans le projet ‘,
a-t-il ajouté.Rappelons que le cadre réglementaire du déploiement de la fibre optique
a été clarifié par la récente loi de modernisation de l’économie.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.