Avec un revenu de 1,2 milliard de francs en 2000, la publicité sur le Web français ne va pas aussi mal qu’on pourrait le penser. Ce montant net, correspondant à la somme des tarifs appliqués aux annonceurs avant l’éventuelle déduction de commission d’agence ou de régie, se révèle deux fois plus important que l’année dernière (516 millions de francs brut) et douze fois plus important qu’en 1998 (114 millions de francs brut).D’après l’étude de l’IAB (Internet Advertising Bureau) et de PCW (Pricewaterhouse Coopers), il existe cependant une différence par rapport aux années précédentes : une baisse importante des investissements publicitaires en octobre et novembre 2000, suite aux premières turbulences de la Bourse.
Le bandeau en légère baisse
Le bandeau publicitaire est le format le plus usité, même si son utilisation a quelque peu baissé (76,7 % en 2000 contre 87 % en 1999). Le sponsoring est une pratique en lègère hausse (12.6 % contre 10 % en 1999) tandis que l’e-mail, le publi-rédactionnel et la coproduction de contenu représentent désormais globalement 10 % du marché de e-publicité, contre 2 % en 1999.
Tous les secteurs économiques investissent le Net
D’après l’IAB, Internet est devenu un média à part entière l’an dernier en matière de représentativité des annonceurs. Et l’ensemble des secteurs professionnels annonce désormais sur le Web.L’année 2000 aura cependant connu quelques bouleversements dans le top parade des secteurs économiques communiquant le plus sur Internet. Les nouveaux médias, c’est-à-dire les purs acteurs du Net, sont à l’origine de 32 % des publicités diffusées sur le Web, contre 21 % en 1999. Les deux autres secteurs très présents ont été, en 2000, la vente par correspondance (15 % contre 6 % l’année dernière) et le tourisme (5 % contre 4 %).En forte baisse en revanche, les secteurs bancaires et de télécommunication. Sans parler du secteur informatique : en 1998, 24 % des publicités sur le Net étaient liées à l’univers de l’ordinateur, contre 3 % en 2000.
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