Après presque deux ans de fusions et acquisitions, le marché français du courtage en ligne montre l’émergence d’un quatuor de tête. Il est composé de deux Français et de deux Allemands, qui, ensemble, détiendraient plus de 70 % du marché. D’un côté, Fimatex et Cortal, respectivement filiales de la Société Générale et de la BNP-Paribas. Chacun consacrerait cette année 30 millions d’euros à sa campagne de recrutement de nouveaux clients. Bien que d’une taille inférieure en termes de clients, Fimatex revendique un plus grand nombre d’ordres exécutés que Cortal.De l’autre côté, deux Allemands – Consors et Direkt Anlage Bank – avancent leurs pions. Ils ont racheté, respectivement, les courtiers français Euraxfin et Self Trade. Sans oublier Comdirect, qui, à la suite de son rachat de Paresco Bourse, attend patiemment son heure. Outre-Rhin, ces trois derniers sont également des émanations d’institutions financières.Dans la queue du peloton, pas moins d’une trentaine d’autres petits acteurs tentent de suivre. A moins de cibler un marché de niche, seuls ceux disposant de plus de dix mille comptes ont encore une chance. A l’image de Bourse Direct, qui, en dépit de son rachat d’Etna, admet être en pourparlers avec un acquéreur pour passer à la vitesse supérieure. Le nombre de comptes qu’il gère – pour beaucoup par minitel – dépasse péniblement en effet la barre des dix mille. A surveiller aussi, AbaxBourse et Ferri, deux courtiers détenus par la banque hollandaise ING.
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