Qui veut encore utiliser de l’arbre mort quand des bloc-notes numériques sont à portée de main ? Ce marché de niche accélère, depuis la réussite des premiers appareils de reMarkable qui vient d’ailleurs d’annoncer une nouvelle version avec écran couleur. Amazon s’est lancé cette semaine, avec le Kindle Scribe, et un nouvel acteur, français cette fois, veut se faire une place au soleil.
Paperslate soigne le logiciel
Et avec les deux modèles présentés aujourd’hui, Paperslate se jette dans la mêlée avec quelques atouts. Les Paperslate et Paperslate Pro embarquent un écran monochrome de 10 pouces (1 600 x 1 200, 200 ppp), une batterie d’une capacité de 3 200 mAh pour une semaine d’utilisation sans recharge, un port USB-C, ainsi qu’une puce RK3566 à 4 cœurs et 2 Go de RAM.
Le Wi-Fi 2,4 et 5 GHz est de la partie, ainsi que le Bluetooth 5.0. La version Pro se distingue par la présence d’un système de rétroéclairage, par la certification IPX8 pour la résistance à l’eau et un espace de stockage plus confortable (64 Go, le double de la Paperslate de base). L’appareil pèse 388 grammes.
Les bloc-notes sont fournis avec un stylet passif (pas besoin de le recharger), qui comporte une gomme et un bouton configurable. Il prend en charge 4 096 niveaux de pression. Paperslate a soigné le logiciel : les carnets de notes proposent ainsi des calques à appliquer sur les documents PDF, on peut les masquer, les fusionner ou les réorganiser en fonction de ses besoins.
Paperslate propose aussi une fonction inédite d’affichage « écran double », avec d’un côté le document, de l’autre les annotations. En plus des plus traditionnels zoom, moteur de recherche et marque-page, les bloc-notes permettent également de partager un document par mail ou de les stocker en ligne sur Google Drive.
Ces deux appareils conçus par Michael et Ruben Dahan (Michael est le fondateur de Booken) ont des fiches techniques moins impressionnantes que la concurrence ; l’écran du Kindle Scribe a une définition de 300 ppp, et il affiche une autonomie de 3 semaines. Néanmoins, on s’y retrouve au niveau du prix : la Paperslate d’entrée de gamme coûte 349,99 €, la version Pro 419,99 € (le Kindle Scribe est facturée 430 €).
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Source : Paperslate
ah ca c’est interessant
Sinon, vous avez Boox aussi, qui est un peu leader de ce marché et qui propose depuis longtemps les fonctions “inédites” dont vous parlez dans l’article, étonnant de ne pas en parler mais de parler d’Amazon.
https://help.boox.com/hc/en-us/articles/10701493183764-Split-View
Quel avantage par rapport à une tablette tactile de 10 pouces qui offre bien plus de fonction à prix égal (par exemple la tablette tactile Samsung Galaxy Tab S6 à 340 euros) ?
Seul le poids peut jouer en faveur du bloc-notes (-100 g).
Le même intérêt que d’utiliser un Kindle plutôt qu’un smartphone pour lire un bouquin, le confort pour les yeux.
Bonjour,
Les avantages pour moi sont multiples,
Ça a complètement remplacé mes cahiers, et c’est comme ça qu’il faut le voir, rien ne vous pollue, j’en ai une depuis 1 mois et c’est que du bonheur. Je peux corriger des pdf, signer des documents, je prends beaucoup de notes, je fais également des plans à la main avant développement en 3D…
Je me suis posé la même question que vous, au début j’avais peur qu’en fait à l’usage ça soit plus un gadget, mais on a un ressenti à l’écrit ce rapprochant du papier et c’est bluffant, ces 2 technologies sont complètement différentes .
Quand j’arrive au bureau, j’installe mon ordi et pose ma tablette devant moi, avant, c’était mon cahier.
Voilà 😉
Bonjour Norbert,
Les tablettes traditionnelles sont des “mini-pc” : coûteuses, consommatrices et soumis au même défaut : l’infobésité. L’e-paper permet d’avoir un véritable outil numérique pour les tâches où il fait se concentrer (sobriété numérique), ne fatigue pas les yeux car il n’y a pas de rétro-éclairage, pérenne dans le temps (ma remarkable a 4 ans et fonctionne toujours aussi bien), économe en énergie et composants (on parle de petite configuration, 2 Go etc. et l’encre électronique n’utilise de l’énergie que quand vous bougez l’élément visionné, si vous laissez la même page ouverte, vous pouvez la laisser indéfiniment).
Faut avoir jamais utilisé une liseuse pour dire ça. L’avantage du numérique avec le confort visuel du papier.
Auquel on peut ajouter l’autonomie vu qu’un écran paper like consomme pratiquement rien.
C’est simple:
1 – Une autonomie inégalable qui se comptes en jours
2 – Un toucher d’écran ressemblant à de l’écriture sur papier
Quid du surfing (noir et blanc) ?
La différence entre une tablette reecrivable et une tablette tactile est énorme.
Nous ne sommes pas des joueurs, ce n est pas un énième ecran à la maison que nous recherchons.
Les e paper remplace le papier le bloc note l agenda le livre.
C est un allier indispensable indiscutable.
Bonjour, est-ce que ce type de tablette peut aussi servir de liseuse ? Pour pousser à l’écologie le double emploi c’est souvent une bonne solution.
Si oui des modèles à conseiller ?
Bonjour
Depuis cette annonce, il s’est passé un mois et les premières livraisons ont débuté depuis le 18 novembre.
Il n’y a plus aucun article sur le sujet ?
Est ce que quelqu’un a pu la tester ?
Est ce que 01net aura l’occasion de la tester et de rédiger un nouvel article sur le sujet ?
Bonne journée
Merci