” XML va inonder la planète. La formule est un peu emphatique, reconnaît Guy Fermon, organisateur du salon Forum XML, mais ce métalangage sonne réellement aujourd’hui comme une potion magique, solution à tous les problèmes rencontrés par les entreprises dans le cadre de leur développement. “Pour preuve, le XML n’est plus simplement une couche basse technique : si les deux premières éditions du Forum XML ont attiré une population de développeurs, la troisième remporte un franc succès auprès des webmasters, chefs de projets e-business, architectes systèmes et éditeurs de tous bords (gestion de contenu, plates-formes transactionnelles, passerelles, portails…).L’explication est simple : confronté à l’ouverture de leur système informatique provoquée par les nouveaux modèles économiques d’Internet ?” programmes d’affiliation, échanges de contenus, adhésions à des places de marché, etc. ?” les entreprises doivent sans cesse adapter leurs applications pour les intégrer à celles de leurs partenaires.
40 % d’économie sur le travail d’intégration
Le XML pourrait bien couper court à ces développements onéreux ?” qui occuperaient 40 % des ressources informatiques d’une entreprise selon une étude récente du Gartner Group ?” en adoptant un langage universel qui simplifierait la communication entre plates-formes.D’ailleurs, un rapport récent du Cigref le confirme : “Il n’y a pas de e-business sans intégration, pas d’intégration sans XML.”.Avec un nombre de visiteurs inscrits qui a doublé (1500 en 2000), le Forum XML marque également un tournant dans la concrétisation des promesses du XML : “L’an dernier encore, les éditeurs jouaient sur l’effet d’annonce. Aujourd’hui le XML est réellement implémenté dans les outils.”, estime Guy Fermon.
XML, la cheville du e-commerce et des contenus
Trois catégories de familles sont présentes sur le salon : outils de commerce électronique, d’EAI (Enterprise Application Integration) et de gestion de contenu.Les premiers, représentés par Sterling Commerce mais également par les grands acteurs des places de marché tels que Ariba et Commerce One, ou encore des organismes de normalisation tels que RosettaNet ou Oasis, sont en fait les successeurs de l’EDI. Ils proposent, au travers de schémas, des formats universels d’échange dans le cadre du commerce électronique.Issus des acteurs middleware, Tibco, Mercator, Progress, Neon, WRQ, Silverstream ou encore BEA Systems, les seconds permettent de concevoir des infrastructures, où XML est utilisé comme un format qui garantit la continuité des flux de données.Vignette, Documentum, Instranet ou encore EXP Technology sont également présents, avec leur troisième veine de produits. Ces derniers permettent de concevoir notamment des documents Web, interopérables et spécialisés.
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