Le cabinet AT Internet a publié une étude recensant la part de marché des différents systèmes d’exploitation observés en Europe. Les mesures ont été effectuées entre février 2011 et février 2012, sur un total de 14 644 sites Web dans 23 pays. L’intérêt de ces travaux réside dans le fait que le cabinet a décidé de regrouper les systèmes d’exploitation par marque : tous les OS de Microsoft ensemble, iOS et OS X confondus pour Apple, toutes les versions d’Android pour Google réunies, etc.
Par rapport aux chiffres relevés l’an dernier à la même période, les systèmes d’exploitation d’Apple enregistrent une belle progression. En février 2012, 12,6 % du trafic Web d’un pays européen est réalisé avec un système d’exploitation Apple, contre seulement 8,8 % en février 2011. En observant les chiffres pour chaque système d’Apple, on s’aperçoit que c’est iOS qui relève le niveau avec une progression de près de deux points en six mois (3,7 % en septembre 2011 et 5,5 % en février 2012) tandis que Mac OS X reste stable.
Microsoft en baisse mais toujours leader
Android affiche une bonne santé puisque le système de Google passe de 0,4 à 1,7 % en un an. Sa présence uniquement sur smartphones et tablettes explique son faible volume global. Bien entendu, la part des systèmes d’exploitation Microsoft est encore largement majoritaire, quoique légèrement à la baisse : de 89,5 % en février 2011, la part chute à 84,3 % un an plus tard. Près de quatre visites de sites sur dix sont faites sous Windows 7, qui est majoritaire depuis la fin 2011 et grignote au fil des mois toujours plus de parts de marché à XP et Vista.
La dernière tendance en date chez les éditeurs est d’uniformiser les différents systèmes d’exploitation, quel que soit le type d’appareil fixe ou mobile. Et cette stratégie semble efficace pour Apple, dont le système d’exploitation MacOS 10.7 et le futur 10.8 Mountain Lion reprennent de plus en plus de fonctions présentes dans iOS. Microsoft semble prendre le même chemin puisque Windows 8 (pour PC x86) sera globalement identique à Windows on ARM (la déclinaison de l’OS pour plates-formes ARM), à la différence près que les applications bureau Windows ne pourront tourner sur la version ARM.
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