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Formule E : l’ePrix de Paris, c’est aussi l’avenir de nos voitures

Ce samedi 23 avril se tenait le premier ePrix de Paris, première course de Formule E dans la capitale. Dans les coulisses, nous avons pu voir une des technologies qui donnera vies à nos futures voitures.

Cela faisait plus d’un demi-siècle que ce n’était pas arrivé, Paris a accueilli une course automobile à l’occasion du championnat du monde de Formule E, l’équivalent électrique de celui de F1. Côté sport, on retiendra la victoire du brésilien Lucas Di Grassi. Mais l’autre gagnante, c’est la voiture électrique en elle-même.

La recharge à induction mise à l’honneur

En plus de faire le spectacle, le but de cette déclinaison du sport automobile était de montrer que puissance ne rime pas toujours avec essence. Après un tour de chauffe en Renault ZOE – à 130 km/h tout de même – nous avons pu rencontrer Bruno Correia, aux commandes de la voiture de sécurité du circuit, une BMW i8. L’occasion pour cet ancien pilote d’offrir une démonstration de recharge sans fil.

Pour ce faire, la voiture n’a qu’à se placer sur un pad de quelques mètres de large et un centimètre d’épaisseur. Avec Chargemaster, le géant de la technologie mobile Qualcomm veut généraliser la charge à induction et la rendre accessible au grand public.

01net – La safety car de l’ePrix de Paris

James Jean-Louis, responsable chez Chargemaster, nous a expliqué comment il voyait l’avenir. «D’ici quelques années, les taxis attendant des clients à une borne pourront recharger leur voiture en continu, simplement grâce à une dizaine de pads présents au niveau des dernières places» explique-t-il. L’entreprise – qui travaille étroitement avec Qualcomm – a noué des partenariats avec des constructeurs comme Renault, Kia ou encore Tesla.

La standardisation comme principal enjeu

Ce type de technologies pourrait donc rapidement concerner des millions de particuliers. L’introduction de la recharge à induction permettrait également de trouver une solution à un épineux problème, celui de la standardisation des plugs de recharge. Avoir autant de normes que de fabricants serait le meilleur moyen de freiner le développement de la voiture électrique.

Pouvoir recharger ses batteries sans contact et en continu – sur un parking, voire au feu rouge – serait un argument considérable pour convaincre de passer le pas. Un défi que l’on retrouve sur les paddocks de Formule E. Pour l’heure, faute d’autonomie suffisante, les pilotes sont contraints de changer de voiture au milieu de la course.

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Raphaël GRABLY