Le président du Syntec était reçu lundi 5 février par Eric Besson. L’occasion pour Guy Mamou-Mani de détailler au ministre en charge de l’Economie numérique ses 10 propositions pour réindustrialiser la France grâce au numérique. Ces mesures avaient été publiées à destination des candidats à l’élection présidentielle plus tôt au mois de janvier. Deux d’entre elles concernent le grand public.
Ainsi, le Syntec estime « qu’il faut accroître les formations à l’attention des populations en difficultés telles que les jeunes, les salariés des bassins d’emploi en reconversion, les seniors et les handicapés ». L’objectif est d’optimiser le recours au fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels en orientant les bénéficiaires de ses aides vers des formations et une filière à fort potentiel de recrutement. Selon les projections du Syntec, 50 000 emplois supplémentaires pourraient être créés. En outre, le syndicat estime que l’usage des outils numériques dans les filières classiques doit être généralisé.
Surveiller les patients et détecter la fraude
Autre point : pour améliorer la relation entre l’Etat et le citoyen, le Syntec considère qu’il faut renforcer l’e-administration. Il s’agit ici de réaliser des économies en « dématérialisant les procédures administratives, et en recentrant le rôle des agents administratifs sur les tâches à forte valeur ajoutée », comme l’accueil des citoyens. L’e-santé devrait être un domaine privilégié. La télésurveillance de certaines pathologies pourrait améliorer le suivi médical des patients. L’aspect lutte contre la fraude sociale n’est pas en reste avec la mise en place d’outils informatiques spécifiques censés repérer les arnaqueurs.
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