Ils sont nés vers 2005 et ont connu leur heure de gloire il y a une dizaine d’années. Les MVNO, ces opérateurs dits virtuels parce qu’ils n’ont pas de réseau radio en propre, marquent le pas en France.
Plus que 8,9% de parts de marché
Dans son dernier observatoire sur les services mobiles, l’Arcep pointe la baisse accélérée de leurs parts de marché depuis le début de l’année. Ils sont passés de 11,7% en décembre 2020 à 8,9 % en septembre 2021. Les MVNO représentent encore 6,9 millions de cartes SIM en service fin septembre 2021 en France métropolitaine. Ce chiffre s’élevait à 8,8 millions à la fin de l’année dernière.
Les MVNO ont connu déjà des périodes de turbulence par le passé. Il y a d’abord eu un premier mouvement de consolidation après 2012 à la suite de l’émergence des offres low-cost de Free Mobile, Sosh ou Red by SFR. La plus belle prise restera celle de SFR* qui a raflé Virgin Mobile en 2014. Le MVNO finira par disparaître au profit de Red by SFR.
Difficile de continuer à miser sur des prix cassés dans ces conditions. La stratégie des MVNO sera alors de cibler sur des communautés et des niches, comme les supporters d’une équipe de foot ou les clients d’une banque, par exemple.
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Une salve de rachats cette année
Un deuxième mouvement de consolidation a eu lieu cette année avec le rachat d’Europe Information Telecom (NRJ Mobile, CIC Mobile, Auchan Telecom) par Bouygues Telecom et de Prixtel, Afone Mobile (Réglo Mobile) et Coriolis par SFR. Et il sonne un peu comme un coup de grâce.
Les derniers gros acteurs de ce segment se sont ainsi fait avaler par des opérateurs intégrés. C’est évidemment intéressant pour ces derniers qui récupèrent des clients en les attirant vers leurs marques principales mais cela vide de leur substance les MVNO dont le parc d’abonnés diminue en retour.
Source : l’Arcep
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