Imaginez que vous démarrez le moteur de votre voiture et que, pour une raison inexpliquée, celui-ci ne s’arrête plus. Même en enlevant la clé de contact ou en appuyant sur le bouton « Arrêt moteur ». Plutôt ennuyeux, non ? C’est pourtant ce qui est arrivé aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique à 433 000 propriétaires de Ford Focus, Cmax et Escape.
Ce dysfonctionnement est lié à un bug informatique dans le module « Body Control Unit », qui pilote un certain nombre d’éléments électroniques dans la voiture, comme la climatisation, le moteur des fenêtres ou – justement – le démarrage et la fermeture automatique.
Pour remettre le véhicule d’aplomb, il faudra donc l’apporter à un concessionnaire pour que celui-ci puisse appliquer la mise à jour. Ce n’est pas première fois que ce genre de problème arrive. En février dernier, BMW a été contraint de diffuser un patch de mise à jour à 2,2 millions de véhicules, après la révélation par l’association ADAC d’une vulnérabilité dans le système d’ouverture de portes.
Dans ce cas précis, les propriétaires n’étaient pas contraints d’aller voir leur concessionnaire : ils pouvaient télécharger la mise à jour à distance depuis les serveurs de BMW. A mesure que les systèmes informatiques embarqués se complexifieront, il est probable que ces erreurs se multiplieront. Faudra-t-il instaurer, un jour, un « Patch Tuesday » pour les voitures connectées ?
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