La Ford Mustang Mach-e n’aura été qu’une parenthèse dans la grande histoire du modèle iconique de Dearborn. En effet, la nouvelle Mustang que Ford vient de présenter au salon de Détroit est une pony tout ce qu’il y a de plus classique. Traduisez : sans batterie, et qui fait beaucoup de bruit. Le principal changement de cette 7ᵉ génération est esthétique avec un design encore plus agressif et sportif que la version précédente.
Le coupé américain reprend évidemment les lignes tracées par son ainée de 1964. Bien que l’esthétique soit plus moderne, la Mustang reste reconnaissable en un coup d’œil. Des changements, en revanche, il y en a beaucoup dans l’habitacle. Le cockpit numérique propose un double écran personnalisable, une connectivité bien plus poussée que sur la précédente version avec le système SYNC 4 et même des mises à jour à distance. Le conducteur aura donc face à lui un écran d’instrumentation de 12,4 pouces dont l’apparence changera en fonction du mode de conduite sélectionné. Celui-ci sera complété au centre de la planche de bord par un second écran de 13,2 pouces légèrement incliné vers le conducteur. Celui-ci sera dévolu aux fonctions d’infodivertissement.
Pourquoi vouloir changer une bonne recette ?
Cette modernisation dans le style et dans l’équipement intérieur ne s’est pas poursuivie en matière de motorisation. En effet, la nouvelle Mustang repose sur un traditionnel moteur V8 dont la puissance n’a pas été communiquée, mais qui devrait avoisiner les 500 ch. Celui-ci sera associé à une boîte manuelle 6 vitesses ou à une transmission automatique à 10 rapports. Inutile de chercher une batterie en revanche, sauf revirement majeur de la part de Ford, cette Mustang ne sera déclinée ni en version hybride et encore moins en version électrique.
Cette annonce qui pourrait paraitre quelque peu anachronique au regard de l’orientation très électrique du marché n’est finalement pas si surprenante. En effet, depuis 2014, date de son lancement, le succès de la 6ᵉ génération de la Mustang ne se dément pas. L’an dernier, et pour la deuxième année consécutive, le modèle pourtant daté arrivait à la seconde place des voitures sportives les plus vendues dans le monde. Ford avait donc toutes les raisons de miser sur une probable, dernière version thermique avant de définitivement tourner la page. Que l’on valide ou non la stratégie commerciale du constructeur américain, cela n’empêche pas de regretter une déclinaison électrique de cette bête de course.
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Source : Autoblog
