Depuis peu, le secteur du téléchargement légal de musique sur Internet se remet à faire parler de lui. En octobre, FnacMusic et VirginMega avaient décidé de proposer à la vente
des titres en MP3 et sans DRM. De son côté, Microsoft s’apprête à ouvrir son Zune Marketplace pour accompagner le lancement de son baladeur numérique. Le 13 novembre, Universal
Music mettra en ligne
BuzzMusic.fr, associé au baladeur Galeo, de Neo et proposera une formule d’abonnement avec titres en location. Et
jeudi 9 novembre, nouvelle initiative de FnacMusic, qui inaugure aussi une formule d’abonnement.Il y a quelque temps, le site de vente de musique numérique de la Fnac avait démenti préparer une souscription de 15 euros par mois pour du téléchargement illimité. Effectivement, ce qu’il propose cette semaine n’est pas du
téléchargement, mais de la ‘ consommation illimitée ‘. ‘ Fnacmusic illimité ‘, c’est son nom, est une formule d’abonnement à 9,99 euros par mois. Elle donne accès en
streaming à tous les titres en vente sur le site, et pas seulement ceux de tel ou tel catalogue, comme sur BuzzMusic.Toutefois, l’utilisateur ne pourra pas les conserver sur son ordinateur, encore moins les graver ou les transférer. Il ne peut que les écouter sur son PC, ou sur sa chaîne hi-fi connectée à la machine.
‘ L’internaute télécharge un player qui vient se greffer sur le site Fnacmusic, explique Frank Leprou, directeur général de Fnac.com. Il sélectionne ses titres et les glisse dans
le player qui se rajoute en surimpression. Il constitue ses playlists, peut faire remonter des titres, etc. ‘
Le téléchargement sur abonnement encore dans le flou
type de formule. Le site
musicMe propose, pour 9,95 euros par mois, l’écoute illimitée de tout son catalogue.Fnacmusic revendique, depuis l’ouverture du service, jeudi 9 novembre dans l’après-midi,
‘ plusieurs centaines d’abonnements, alors qu’on a fait peu de communication ‘. Une campagne de
promotion sera lancée lundi 13 novembre, sur le Web. Quant à une formule d’abonnement pour des téléchargements définitifs, c’est toujours le flou.‘ C’est encore un business model différent, commente Frank Leprou. Dans ce genre de configuration, les maisons de disques et les ayants droit doivent accepter d’être
rémunérés au forfait. ‘ Il faudrait relancer des négociations, différentes de celles qui ont permis ‘ Fnac illimité ‘. Qui, elles-mêmes, se distinguaient des accords conclus pour le modèle classique
de l’achat titre à titre.
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