Au temps des pionniers
Par un heureux hasard, la sortie de Flight Simulator 2004 coïncide avec le centenaire de l’aviation. Pour le célébrer, les développeurs de ce célèbre simulateur de vol ont décidé de rendre hommage aux
pionniers de l’aviation et à leurs légendaires machines volantes. Flight Simulator 2004 : A Century of Flight propose ainsi de découvrir neuf des plus mémorables appareils de l’histoire. Parmi eux, le
Vickers Viny, qui, en 1919, fut le premier avion à franchir l’Atlantique, dix ans avant le Spirit of Saint-Louis de Lindberg, ou encore le Ford Tri-Motor qui assura la première
liaison transcontinentale régulière. A partir du menu Un siècle d’histoire, on choisit le modèle que l’on souhaite essayer. Outre un long texte explicatif, on peut admirer une vidéo de l’appareil. On croit d’abord
qu’il s’agit d’un film d’archive… mais c’est son modèle en 3D qui évolue dans les airs ! Enfin, à partir de ce menu, on peut sauter dans le cockpit, pour revivre l’un des vols les plus marquants de
l’appareil. Nul doute que les pilotes les plus passionnés tenteront de réitérer l’exploit de Charles Lindbergh qui, le 20 mai 1927, sous une pluie battante, s’envola de New York pour Paris. Durée du vol : 33 h 30. Quant à ceux
qui ne prisent guère ce genre de défi, qu’ils se rassurent : ils pourront réaliser la traversée en plusieurs fois. D’une seule traite ou par étapes, ce périple ne s’adresse pas aux débutants, même s’ils ont suivi
assidûment les cours de pilotage virtuel dispensés par l’instructeur Rod Machado. En effet, le Spirit of Saint-Louis est un appareil difficile à piloter. Le décollage, notamment, est particulièrement périlleux. Lindbergh
lui-même reconnaissait avoir davantage l’impression de conduire un poids lourd qu’un avion ! D’autres appareils, plus man?”uvrables, poseront moins de problèmes aux novices, tel le Douglas DC-3. Avec
lui, ils assureront une liaison aérienne entre Denver et Salt Lake City, en sept étapes. Une bonne manière de découvrir cet extraordinaire avion de ligne, maniable et élégant. Flight Simulator intègre aussi le
Flyer des frères Wright qui, le 17 décembre 1903, effectua un vol de douze secondes. Présent à titre anecdotique, il n’en demeure pas moins fascinant à diriger. On retrouve aussi tous les avions modernes de la précédente
version (sans nouveautés), mais on dispose désormais d’un cockpit en 3D pour chaque appareil avec, et c’est un progrès, la possibilité d’utiliser tous les instruments de bord. L’innovation qui provoque le plus de surprise
est toutefois le système de météo dynamique. Les nuages y évoluent en temps réel ; il suffit d’augmenter la vitesse de la simulation pour les voir se former, se déplacer, se dissiper avec un réalisme parfait. Comme dans la version précédente,
on peut télécharger sur Internet la météo régionale réelle. La nouveauté : si l’on reste connecté, on peut obtenir une mise à jour des conditions climatiques toutes les quinze minutes. Un plus indéniable pour les amateurs de vols
long-courriers. Bref, si cette version ne révolutionne pas le genre, elle le porte incontestablement à son meilleur niveau.
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