Après avoir attiré de nombreux autodidactes, Flash, le logiciel de Macromedia dédié à la création de contenu vectoriel animé et interactif pour le web est pratiqué depuis sa version 5 par un ensemble de spécialistes de la chaîne de production graphique : les illustrateurs, les graphistes, les intégrateurs, les développeurs, et même les musiciens ou les spécialistes de l’animation.
Animations poids plume
De même, si 85,8 % des agences web françaises utilisent Flash, selon une étude du Benchmark Group, peu d’entre elles présentent une équipe complète de spécialistes. Or le ” flasheur de l’agence ” ne peut plus aujourd’hui maîtriser l’ensemble des facettes du logiciel phare de la cyberanimation, la deuxième vente de l’éditeur américain Macromedia derrière le logiciel de création de pages web Dreamweaver. En plus de l’organisation des échanges entre l’internaute et le site, de la gestion du son encodé en MP3, Flash 5 permet le téléchargement en streaming, favorisant ainsi le mariage entre rich media (images animées, son, etc.) et connexion bas débit. Enfin, si elles ne sont pas surchargées de photos, les pages qui affichent du contenu au format Flash se montrent relativement légères au téléchargement.Dans ces conditions, les spécialistes du Flash ?” qui pratiquent souvent aussi le logiciel de présentation professionnelle Director Shockwave Studio du même éditeur Macromedia ?” proposent de plus en plus de présentations sophistiquées pour les détaillants en ligne, à l’image du site internet Salomonski.com, développé par Megalo Studio pour le fabricant de matériel de glisse : présentation des produits en 360?’, zoom… Le cabinet Jupiter MMXI a d’ailleurs montré dans une étude de septembre 2000 que si ces services étaient disponibles, 56 % des internautes utiliseraient des dressing virtuels et 51 % zoomeraient sur les produits de leur choix. Ainsi ces animations se révéleraient utiles et attirantes sur la plupart des sites de commerce électronique, qu’il s’agisse de vendre de l’immobilier, des voitures, du matériel informatique, de l’ameublement ou encore du prêt-à-porter…Selon un modèle d’affaires plus proche de celui de l’audiovisuel, de nombreux studios de développement Flash se sont spécialisés dans le développement de contenus interactifs de divertissement, comme des séries s’apparentant à des dessins animés, des jeux d’action, ou un mélange des deux, c’est-à-dire des jeux interactifs scénarisés, aussi connus sous le nom de movie games.
Vers la TV interactive
Plus récemment, et dans la continuité du lancement des jeux à dotation en ligne, des studios ont proposé des programmes d’advertainment, c’est-à-dire des contenus de divertissement destinés à animer un site, à fidéliser sa clientèle ou à mettre en valeur une marque. Un prolongement logique pour le logiciel Flash, depuis longtemps associé aux bannières et intersticiels (annonces publicitaires s’affichant en plein écran ou à l’intérieur d’une fenêtre).Enfin, de plus en plus d’agences spécialistes de Flash prévoient de décliner leurs contenus vers la télévision, les services de télévision interactive ou encore les jeux vidéo pour PC ou consoles.
Les logiciels à succès | ||
Taux de pénétration des formats multimédia sur les sites web américains de plus de mille pages (en %) | ||
Macromedia Flash | 64 | |
Real Player | 43 | |
Apple QuickTime | 27 | |
Microsoft MSVideo | 26 | |
Les lecteurs intégrés | ||
Technologies pré-installées sur les navigateurs web (en %) | ||
Macromedia Flash Player | 96 | |
Java | 88 | |
Windows Media Player | 68 | |
Acrobat Reader | 67 | |
Macromedia Shockwave Player | 60 | |
Real Player | 54 | |
Apple QuickTime Player | 38 | |
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