Les signes annonçant l’arrivée imminente du Kindle en France se multiplient. Flammarion vient d’annoncer par communiqué « qu’il venait de conclure [un accord] avec Amazon ». Les livres des catalogues de Champs, Arthaud, GF, Climats, Autrement Pygmalion, Flammarion Jeunesse, Casterman Jeunesse, Père Castor, propriétés de l’éditeur parisien, seront disponibles pour la liseuse électronique. Ces ouvrages pouvaient déjà être téléchargés sur Eden-Livres, et ils pourront aussi être lus sur l’iPad d’Apple.
Pour Flammarion, il s’agit de « la meilleure façon de défendre le droit d’auteur face au piratage […], d’accompagner de nouvelles manières d’accéder aux livres, de contribuer à la diffusion de la littérature, des idées et de la langue au-delà même des frontières ». D’autres maisons comme Albin Michel ou Gallimard pourraient conclure d’ici peu un accord avec l’e-commerçant.
Des anciens de la Fnac pour développer le Kindle en France
Amazon a récemment constitué une équipe française consacrée au Kindle. Selon le site Actualitté, il s’agit de Xavier Flamand et de Marie-Pierre Sangouard, respectivement ex-directeur de fnac.com et ancienne directrice du livre à la Fnac. Les rumeurs laissent entendre qu’Amazon pourrait lancer une version française de son appareil au tout début octobre.
Les Français pouvaient déjà acheter la liseuse pouvait sur amazon.com, mais le modèle fourni comportait une prise électrique aux normes américaines. En outre, la majorité des ouvrages distribués sur le Kindle Store étaient en langue anglaise. En clair, la liseuse n’avait jamais été adaptée pour le marché français.
Amazon s’aventure de plus en plus dans sur le terrain des fabricants. Il devrait présenter ce 28 septembre à la presse américaine sa tablette maison, le Kindle Fire. Le produit séduira-t-il dans un marché largement dominé par Apple, où seul HP semble avoir depuis attiré les consommateurs en bradant feu sa TouchPad ?
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