Les paris en ligne rapportent gros à leurs promoteurs : 15,7 millions de francs (2,4 millions d’euros) cette année, 38,7 millions de francs (5,9 millions d’euros) prévus l’année prochaine. Ces sommes ont eu raison des réticences des grands casinos américains de Las Vegas, face à ce nouveau média qu’ils jugent encore peu sécurisé. Ils viennent de faire voter une loi autorisant les paris en ligne, aux Etats-Unis seulement, avec la ferme intention de rester seuls sur ce créneau. Le coût des licences d’exploitation, fixé à 4 millions de francs (610 000 ?) pour 2 ans, et l’obligation d’utiliser des filtres pour interdire l’accès aux mineurs devraient contribuer à l’élimination des petits sites. On trouve en France le même engouement des grands noms pour les jeux en ligne. La Française des jeux lance son site (www.fdjeux.net), sur lequel l’internaute peut gagner jusqu’à 60 000 F (9 147 ?). Il y trouve les équivalents électroniques des cartes à gratter, comme le Banco ou le Morpion. Il doit préalablement s’inscrire sur le site. Le joueur reçoit alors par courrier un code et un CD-ROM lui permettant de se connecter à la salle de jeux et d’alimenter son compte. La mise en ligne de grilles de Loto n’est pas encore prévue. De son côté, Flipside.com, propriété de Vivendi, ouvre un casino sur un site réservé jusqu’à maintenant à d’anodins jeux de lettres. Les gains prennent la forme de jetons à échanger contre des cadeaux (home cinéma, voyage…), après tirage au sort. Il n’est pas question ici de gains d’argent.
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