” Ne pas être retenu pour une licence nationale ? Je n’arrive pas à l’envisager. Nous considérons les vingt-deux régions pour lesquelles nous sommes candidats comme un ensemble qui a un sens économique. “ Résolument optimiste, le directeur général de FirstMark en France, Thierry Miléo, estime sa société bien placée face aux sept autres candidats qui postulent pour une licence nationale de boucle locale radio ( BLR). Il en veut pour preuve que les sept clients expérimentaux de FirstMark à Lyon – représentant un millier de postes connectés à haut débit – ont tous décidé de prolonger leur abonnement après la période de gratuité.L’opérateur de BLR, d’origine américaine*, table sur un chiffre d’affaires de 6 milliards de francs d’ici à une dizaine d’années – si sa candidature est retenue en France. Son offre repose sur des services voix et données à haut débit, principalement pour PME-PMI. A ces prévisions, il convient d’ajouter 1 milliard de francs pour sa filiale française LambdaNet, qui constitue un réseau européen longue distance. Cette entité vient d’ailleurs de signer un accord avec LDCOM, qui lui donne accès à un réseau de 5 000 km de fibres nues dans l’Hexagone, d’une capacité de 1,1 térabit/s.Le déploiement du réseau BLR de FirstMark en France, qui s’appuie notamment sur du matériel Alcatel, devrait nécessiter un investissement d’1 milliard d’euros. L’opérateur prévoit de couvrir en BLR 2 000 communes d’ici à 2004, soit la moitié de la population française, et deux millions dentreprises.* FirstMark en France est en fait un consortium qui, outre, la maison mère, regroupe Suez-Lyonnaise, le groupe Arnault, Rallye, Rothschild et BNP-Paribas.
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