Détenteur d’une des deux licences nationales de boucle locale radio (BLR), FirstMark a mis les bouchées doubles depuis le début de l’année : l’opérateur annonce fièrement quatorze agglomérations couvertes et plus de 500 clients, ce qui le place au premier rang des opérateurs de BLR en France. Parallèlement, FirstMark s’était lancé dans la course au dégroupage, pour ajouter à son catalogue des services d’accès à Internet par DSL. L’opérateur a donc misé sur le SHDSL (Symmetric High bit rate Digital Subscriber Line) qui offre un débit maximal de 2,3 Mbit/s sur une même paire de cuivre, plutôt que sur le SDSL (Symmetric DSL), plus gourmand en fils et a priori moins évolutif. Les services SHDSL de FirstMark sont d’ores et déjà disponibles dans presque toute la ville de Paris. Les débits garantis s’échelonnent de 128 kbit/s à 1 Mbit/s, et passeront à 2 Mbit/s dans deux mois.
Des offres complémentaires
Début 2002, des services de liaisons louées et d’interconnexion de LAN seront aussi proposés. Les tarifs sont dits “sans surprise”. De 360 à 1 800 ? par mois (2 361 à 11 807 F), le service First IP comprend en effet la location du routeur, d’un coupe-feu, d’un antivirus et le coût des débits crêtes.Paradoxalement, les offres BLR et DSL de FirstMark couvrent une fourchette de débits identique. Redondance des offres ? L’opérateur préfère parler de complémentarité : “La BLR s’adresse plutôt aux entreprises qui utilisent le haut débit de manière intensive. Le DSL est surtout réservé aux débits inférieurs à 1 Mbit/s ou pour les sites inaccessibles à la BLR”, résume son directeur général. Mais si l’opérateur préfère conseiller le DSL pour les débits inférieurs au Mbit/s, c’est aussi parce que ces services s’avèrent plus rentables que la BLR pour les bas débits.
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