Un nouveau Firefox toutes les six semaines. C’est le cycle de développement adopté par Mozilla depuis la version 6 afin de suivre au plus près les évolutions du Web. Mais cette politique fait des grincheux : les entreprises, qui peinent à s’adapter à des changements aussi rapides et les internautes qui disent ne plus s’y retrouver dans un système de numérotation de versions qui ne veut plus dire grand-chose.
La présidente de Mozilla a souhaité remettre les pendules à l’heure dans un billet posté sur son blog.
Le navigateur, l’interface d’Internet
Mitchell Baker reconnaît que ce cycle de développement resserré pose de nouveaux problèmes, notamment pour assurer la compatibilité des extensions du navigateur d’une version à une autre. Mais cela reste moins important à ses yeux que l’objectif poursuivi par la Fondation : coller au plus près aux évolutions d’Internet. « Si nous voulons que le navigateur soit l’interface d’Internet, explique-t-elle, il faut qu’il évolue comme Internet. »
Cela signifie que lorsque quelque chose de nouveau apparaît sur le Web, cela doit être pris en charge immédiatement par le navigateur. « Si nous ne faisons pas cela, le logiciel devient un facteur limitatif à ce que la Toile peut offrir », avertit la présidente de Mozilla.
D’ailleurs, Google a lui aussi adopté un cycle de développement très rapide pour son logiciel de navigation, Chrome, déjà dans sa quinzième édition (Dev Channel) un peu plus de deux ans seulement après sa sortie. Cela ne l’a pas empêché de gagner très rapidement des parts de marché, plus de 12 % au mois de mai dernier en Europe, selon AT Internet. C’est le logiciel qui a gagné le plus de parts de visite ces derniers mois.
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