Avec une part de marché (PDM) en septembre de 28,4 % du trafic Internet européen, selon AT Internet Institute (ex-Xiti), Firefox confirme qu’il est devenu en très peu de temps un sérieux rival à Microsoft Internet Explorer (62 % de PDM). Le panda roux ne s’endort pas pour autant sur ses lauriers. La concurrence n’a jamais été aussi forte dans le secteur, Apple Safari (4,3 % de PDM) et Google Chrome (2,8 % de PDM) connaissant eux aussi une belle progression depuis le début de l’année. Pour se mettre à l’abri de ses adversaires et atteindre de nouveaux sommets, la fondation Mozilla travaille d’arrache-pied sur son navigateur multiplate-forme libre et proposera Firefox 3.6 au grand public d’ici au 15 décembre. Une nouvelle mouture que nous avons testée pour vous en version bêta.Après 48 heures d’utilisation, pas de plantages ni de bogues à recenser. Au niveau des fonctions, les innovations sont mineures. Il s’agit pour l’essentiel de la prise en charge de Personas (personnalisation de l’interface en un clic) et d’un détecteur de mise à jour de plug-ins. Le meilleur se trouve sous le capot, puisque Mozilla promet depuis la sortie de la version 3.5 d’améliorer les performances de son navigateur, grâce à de nouveaux moteurs de rendu (Gecko 1.9.2) et de prise en charge du javascript (TraceMonkey).
Principaux défauts corrigés
C’est visiblement chose faite. Selon nos premiers tests, Firefox 3.6 est plus véloce que son prédécesseur, sans toutefois combler l’écart avec Chrome et Safari. Plus grande rapidité d’affichage et moins de consommation de mémoire vive… Clairement, Firefox 3.6 corrige les principaux défauts rencontrés dans Firefox 3.5. Rappelons, toutefois, que nos tests sont effectués avec une installation par défaut, donc sans extensions. Les utilisateurs doivent avoir conscience que les performances se dégradent avec l’installation de ces modules, qui alourdissent le logiciel, mais qui en ont fait l’un des navigateurs les plus appréciés du moment.
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