Le constructeur Nio ne manque pas d’idées pour s’attaquer à l’Europe. Si on connait depuis longtemps ses modèles premium (ET5, ET7 ou EL6 et EL7), nous sommes moins familiers avec les marques sœurs du constructeur, toutes regroupées sous la même bannière. Ainsi, la marque Nio compte également dans ses rangs Onvo et, depuis quelques heures seulement, Firefly. C’est cette dernière qui nous intéresse aujourd’hui pour la bonne et simple raison qu’elle est taillée pour faire du bruit sur le marché européen.
En effet, si Nio souhaite incarner le haut de gamme, Onvo et Firefly ont été imaginés pour les segments de prix inférieurs. Onvo dispose d’ailleurs déjà d’un véhicule sur le marché, le L60, positionné cœur de gamme sur son marché national. L’objectif de Firefly est autre : il s’agit de proposer une voiture électrique pas chère, capable de s’imposer sur le marché européen.
December 21, 2024, On NIO Day 2024, the firefly brand was officially launched with the global debut of its first product, sharing the same name ‘firefly’: a small, smart, electric high-end car targeting urban lifestyle users, and opened pre-orders in China with a pre-sale price… pic.twitter.com/TEVeBjTXwx
— NIO (@NIOGlobal) December 21, 2024
Ainsi, Firefly, dont le premier modèle sera commercialisé en Chine en avril 2025, ne devrait pas beaucoup attendre avant de tâter le bitume du Vieux Continent. C’est en tout cas la volonté de son constructeur qui a déjà annoncé le tarif du véhicule : un peu moins de 150 000 yuans soit moins de 19 500 euros.
La Renault 5 E-Tech dans le viseur
Si l’adaptation au marché européen devrait la faire grimper de quelques milliers d’euros, la première incarnation de la marque Firefly n’entend pas s’aligner sur l’entrée de gamme en matière de prestations. Si Nio ne s’est pas étendu sur sa fiche technique, il a déjà révélé quelques caractéristiques qui sont autant de marqueurs avec les futures concurrentes de la Firefly. Ainsi, en plus d’un système de sécurité renforcé (9 airbags par exemple), la petite citadine disposera d’un toit panoramique et d’un coffre très important (92 L à l’avant via le Frunk, et 1250 L au total, sièges rabattus).
À n’en point douter, si la Firefly arrive en Europe, ce qui est la volonté assumée du patron de Nio, William Li, elle pourrait faire de l’ombre à des modèles tels que la R5 électrique ou la mini Cooper E. Car, même si le jeu des taxes aux frontières impose une hausse considérable de son prix, on imagine mal l’entrée de gamme de Nio s’afficher à moins de 30 000 euros. À ce tarif, c’est un modèle qu’il faudra surveiller de près.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
Source : X