A Hong Kong, les manifestants pro-démocratie utilisent les réseaux sociaux pour faire passer leur message et des applis de messagerie pour communiquer entre eux. Craignant que les autorités ne coupent les connexions Internet et cellulaires, les protestataires ont découvert un nouvel outil développé par un Français installé en Californie : FireChat.
Qu’a de plus cette appli par rapport à WhatsApp et consorts ? FireChat a une portée de 70 mètres seulement, car elle fonctionne en peer-to-peer via Bluetooth et en Wi-Fi direct. On peut donc l’utiliser sans connexion à Internet.
Voyant tout le potentiel de discrétion de cette appli, un des leaders du mouvement, un jeune étudiant de 17 ans, Joshua Wong, en a fait la promotion sur sa page Facebook (qui est suivie par plus de 200 000 utilisateurs de Facebook) et sur Twitter.
Résultat, « il y a eu plus de 100 000 téléchargements à Hong Kong entre le 28 et le 29 septembre », indique Micha Benoliel cofondateur et PDG d’Open Garden -qui édite FireChat- au Wall Street Journal.
警方將會切斷中環金鐘灣仔一帶網絡,rthk已comfirm
未down firechat 快down
如果大家關注政總現場情況或會到政總, 請先到 AppStore 或 PlayStore 安裝及登入 FireChat…. http://t.co/7Pz9KbW6sr
— 黃之鋒 (@joshuawong1013) 28 Septembre 2014
A l’origine, cette appli a été développée pour permettre les communications dans des lieux où les connexions sont difficiles, comme un stade ou une salle de concert par exemple. Désormais, elle sert aussi à des manifestants pour se donner rendez-vous, communiquer des lieux de ravitaillement ou informer de la présence de forces de police. Il ne lui manque plus que le chiffrement des conversations pour passer sous tous les radars.
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Source : Wall Street Journal
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