Apple ne plaisante pas quand il s’agit de la confidentialité de ses utilisateurs. Le constructeur apporte régulièrement des changements pour s’adapter aux menaces nouvelles pesant sur la vie privée. C’est pourquoi, à partir de cet automne, les développeurs devront expliquer pourquoi ils utilisent telle ou telle API, ces interfaces de programmation proposées par l’entreprise et qui sont indispensables pour tirer parti des capacités de ses appareils.
Pas question de faire n’importe quoi avec les API
Toutes les API ne sont pas concernées : seul un petit nombre d’entre elles peuvent être exploitées pour collecter des données de manière indue. Ces données sont en mesure de « suivre » un utilisateur à la trace en identifiant son appareil, une pratique connue sous le nom de fingerprinting. L’accord que les développeurs doivent signer avec Apple pour concevoir des applications iOS interdit cette utilisation.
Pour pouvoir se servir d’une « Required Reason API », les développeurs devront donc dire en quoi les API en question sont nécessaires à leurs applications. Les apps seront dans l’obligation d’utiliser les API signalées comme indiqué par le développeur. À compter du printemps 2024, les applications qui se serviront des ces API sans une raison valide seront rejetées. Les développeurs auront toutefois la possibilité de faire appel d’une décision de rejet.
L’intention est bonne, mais des développeurs ont commencé à pointer du doigt le fait que plusieurs des « Required Reason API » sont assez basiques. C’est par exemple le cas de NSUserDefaults, une API qui stocke les préférences des utilisateurs et qui est couramment utilisée par de nombreuses applications. Cela risque de multiplier les cas de rejet d’apps et donc, de retarder leur mise en ligne dans l’App Store.
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Source : Apple