Si un accompagnateur de start up n’a pas vocation à rester longtemps dans le capital, le moins qu’il puisse faire est de la rendre présentable pour les futurs investisseurs. Ni incubateur, ni accélérateur, Up&38;Up, structure d’accompa- gnement créée en juin dernier, s’en tient au premier financement. D’où, pour rester crédible et efficace, un nombre limité de domaines d’intervention : le logiciel et l’informatique, les télécoms, les biotechnologies appliquées à l’environ- nement. “Internet n’est pas un secteur d’activité, précise Joël Pain, président du directoire d’Up&Up, mais un outil technologique de déploiement d’activité. Par exemple, une plate-forme d’achat.” Parmi les partenaires de la structure, la Caisse des Dépôts et Développements, rejoint ensuite par KPMG, qui permet justement de soutenir des projets logiciels et télécoms. Et comme Up&Up choisit les projets pour, entre autres, leur potentiel international, elle prépare déjà sa prochaine levée de fonds en cherchant des partenaires nord-américains. Fort de son réseau et de ces expertises, Up&Up “va de l’idée à l’ébauche d’entreprise “. Pas plus. Une porte de sortie devra être trouvée dans les un à deux ans dans le cas de société dans les biotechnologies, et dans les six à neuf mois pour des projets internet.
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