YoupY proposait aux sites Internet un service de messagerie en marque blanche du type ” @site.com “. La société était présente dans six pays européens (France, Allemagne, Italie, Espagne, Suisse, Portugal) et aux Etats-Unis.YoupY comptait déjà 130 sites clients (dont ceux de France 2, de La Tribune, d’Europe 2 et de Nintendo) et gérait, au total, près de 130 000 comptes actifs. Le tarif des prestations variait en fonction de l’audience des sites concernés.Un accord de partenariat stratégique avait même été conclu, l’été dernier, entre la jeune pousse et IBM Europe.Malgré ce palmarès impressionnant, YoupY continuait, fait rare dans le petit monde de la Net-économie, à fonctionner sur ses fonds propres.Mais quand la société est arrivée à court de liquidités, les investisseurs privés ont joué les abonnés absents. “Vous n’êtes plus une start-up, vous êtes trop petit”revenait fréquemment dans la litanie des arguments déployés.Pour Franck Salama, le PDG fondateur de YoupY, ” ces réponses sont tout aussi irrationnelles que la propension qu’avaient ces mêmes
business angels
à investir à tout va il y a encore six mois “. Déçu, il na personnellement aucun projet concernant Internet. “Il faut attendre un hypothétique retour à la raison “, confie-t-il.
YoupY employait une dizaine de collaborateurs en France.
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