L’offre à prix ouvert (OPO) de Fimatex n’a pas provoqué une ruée comme celles observées lors de l’introduction de NetValue ou Multimania. Les ordres A1 (jusqu’à 100 actions) ont été servis à hauteur de 8 %, les ordres A2 (plus de 100 actions) à 0 %. Fimatex a réservé 975 000 titres à ses clients. Les ordres C1 (jusqu’à 100 actions) ont été servis à hauteur de 100 % et les ordres C2 (au-delà de 100 actions) l’ont été à 5,98 %.De même, lors de son introduction, le titre Fimatex n’a pas précisément flambé. Introduit à 17,3 euros, pour un prix d’introduction de 15,7 euros, le titre a ouvert à 19 euros avant de redescendre vers les 17,3 euros. Au cours des dernières séances, le cours de son concurrent, Selftrade, a pris 44 %. A croire que la présence de la Société générale dans le capital n’a pas suffit à rassurer les investisseurs.
Un axe majeur de communication
Pour le courtier en ligne, qui n’a pas précisément besoin de fonds, l’entrée en Bourse est un axe majeur de communication. C’est un outil de gestion interne, pour retenir les salariés, de communication et de notoriété pour conquérir de nouveaux clients. C’est aussi un moyen de valorisation de l’activité. A l’issue de l’introduction, il est possible pour les investisseurs de quantifier la capitalisation de l’entreprise et de faciliter, à moindre coût, les opérations de croissance externe, par échange d’actions plutôt qu’en cash.Fimatex pèse 826 millions deuros, ce qui valorise un compte ouvert à plus de 21 500 euros. Si cette valorisation reste loin de celles qui sont préconisées pour les courtiers en ligne, elle permettra à la filiale de la Société générale de participer à la vague de consolidation sur le marché très encombré des brokers en ligne.
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