Comment avoir une stratégie internet globale et cohérente lorsqu’on est un grand groupe de l’économie traditionnelle rassemblant des sociétés sur des secteurs très variés ? Fimalac a trouvé la solution en créant Fimalac Interactive. Cette filiale à 100 % sera – en interne et pour toutes les sociétés de la holding financière – à la fois une agence web et une société de conseil pour les investissements sur internet, voire un capital-risqueur dans certains cas.Avant son existence, certaines sociétés filiales du groupe s’intéressaient à internet. Par exemple, Fitch, la troisième agence de notation mondiale, a lancé récemment FitchResearch, son site payant d’informations financières en ligne. Ou encore, le fabricant d’outillage Facom a prévu de mettre en ligne son catalogue d’ici à la fin du semestre 2001, et il compte réaliser 50 % de son chiffre d’affaires sur internet cette année. Fimalac Interactive va désormais accompagner toutes les activités internet du groupe. “Cela permettra d’aller plus vite et d’optimiser les coûts “, pense Henri Wallard, directeur général de Fimalac Interactive. La filiale remplira toutes les fonctions d’une agence web : aide en matière de stratégie, mise en place de la structure du site, réalisation, conseils.En parallèle, Fimalac Interactive jouera le rôle d’une société de conseil pour les investissements du groupe sur le web. L’objectif : renforcer la puissance e-business de Fimalac par des rachats ou des prises de participation dans de jeunes pousses. “Nous ciblons des entreprises qui ont une bonne technologie, mais aussi une approche marketing et commerciale déjà élaborée “, commente Henri Wallard. Selon les cas, ces sociétés seront rattachées directement à Fimalac ou à une société du groupe. L’enveloppe d’investissement prévue pour ces rachats n’est, selon Henri Wallard, pas définie : “Fimalac est un groupe qui a des moyens de financement.” Ce virage vers internet ne signifie toutefois pas l’abandon des activités déjà en place. “Les sociétés de Fimalac possèdent des marques, des usines et des partenaires de distribution, qui vont, bien sûr, rester. Internet va servir à accélérer tous les processus. En fait, je pense qu’il n’y a pas vraiment de nouvelle économie. Il s’agit plutôt de faire cohabiter le off-line et le on-line “.
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