Qu’ils bloquent les serveurs relayant du “spam” à l’aide d’une “black list” (liste noire) ou filtrent les messages selon leur contenu à l’aide d’une “white list” (liste blanche), les systèmes de filtrage des e-mails non sollicités (spams) se développent. Le dernier en date est le dispositif de marquage des messages commerciaux préconisé par l’Observatoire du mail, créé en décembre dernier par les professionnels du secteur (
www.observatoiredumail.com
). Ces dispositifs sont encouragés par la directive communautaire “Vie privée et communications électroniques” adoptée cet été, qui impose la mise en place avant octobre 2003 de procédures destinées à recueillir le consentement des destinataires avant l’envoi de toute prospection commerciale. Mais si l’on peut comprendre l’exaspération face aux mails indésirables, il ne faut pas oublier que la technique permettant l’envoi en masse de mails ne sert pas uniquement à la prospection commerciale. Elle est aussi utilisée pour l’envoi de messages automatiques de confirmation ou pour la diffusion de documents d’information. Un serveur qui bloque un peu trop ces envois en masse risque donc d’engager sa responsabilité, en entravant à tort l’activité d’une entreprise. Les techniques antispam doivent donc être utilisées “avec modération”, après étude des possibles conséquences.
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