Avec FileMaker Pro 5 et FileMaker Server 5, File Maker Inc. ?” filiale d’Apple ?” confirme son extension au-delà du monde Macintosh en direction du monde Windows. En effet, cette nouvelle version de sa base de données personnelle s’ouvre aux standards de facto définis par Microsoft pour l’accès aux données externes et au web. De plus, la configuration minimale requise est suffisamment restreinte pour que FileMaker s’installe sur la quasi-totalité des postes existant en entreprise. Vous aviez dit Linux ? Les amateurs de logiciels libres se passeront de ce SGBD micro, celui-ci ne fonctionnant qu’avec des systèmes d’exploitation payants.Dès la première approche, FileMaker Pro 5 se révèle très facile d’utilisation, puisque les menus déroulants s’inspirent de ceux de Microsoft Office. De plus, des assistants permettent de créer rapidement des bases de données types. En moins d’une heure, n’importe quel utilisateur peut créer sa propre base en y intégrant des tableaux Excel ou des documents multimédias au format QuickTime. De plus, un éditeur de script permet d’automatiser des tâches courantes à partir d’une fiche : envoi d’un message électronique, composition d’un numéro de téléphone, visite d’un site web, etc.Côté compatibilité, cette base s’intègre si bien dans l’environnement Office que Microsoft a refusé de mettre une base de données dans ses suites bureautiques pour Mac-intosh. FileMaker s’est également ouvert aux différents standards de connectivité, OBDC et JDBC, ainsi qu’au langage SQL. Mais il est impossible de créer une jointure entre, par exemple, une base locale sur le poste client et des tables relationnelles situées sur un serveur.Enfin, FileMaker Pro 5 permet également une consultation des bases de données via le web. Il peut effectivement intégrer des CSS (Cascading Style Sheet) et comprend le langage XML (eXtended Markup Language). Ce type de consultation est néanmoins limité à dix adresses IP en même temps.
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