‘ Rien n’a été fait de nouveau dans la fidélisation depuis 20 ans ! ‘ C’est en faisant ce constat que Didier Lerer et Bernard Corneau ont décidé de créer un nouveau programme de
fidélisation reposant sur l’épargne. D’ici quelques jours la vitrine de ce système, une galerie marchande encore en test aujourd’hui, sera officiellement lancée.En s’inscrivant sur
Fidelishop, l’internaute obtiendra un compte. Lequel sera crédité d’un certain nombre de points en fonction des achats effectués auprès de la centaine de partenaires
que compte le site : de la Fnac.com à Amazon, en passant par voyages-sncf.com (bien que La SNCF soit actionnaire de
Maximiles, un programme de fidélisation basé sur les points cadeaux).‘ Chaque Fidelipoint amassé ne donne plus droit à des réductions ou à des bons cadeaux, mais à des points d’épargne. Ces derniers sont placés sur un compte spécifique, où ils fructifient en fonction des
performances des Sicav sur lesquels ils sont indexés. Nous appliquons en quelque sorte le cash back que pratique par exemple Egg, auquel nous greffons une couche épargne ‘, détaille
Bernard Corneau.
Mieux que le Livret A
Ces points, dont la valeur initiale est de 1 euro, sont donc placés sur un compte spécifique non plafonné, qui devrait rapporter un minimum de 3 % par an. Soit une rémunération plus importante que le livret A, dont le taux est
tombé à 2,25% au 1er août 2003. Pour gérer ces comptes, Fideliplus s’est adossé à Dexia Asset Management, partenaire et actionnaire de la jeune société à hauteur de 34 %.A tout moment le client peut transformer ses points en espèces sonnantes et trébuchantes, quel qu’en soit l’usage. ‘ C’est l’argent qui motive les gens. Le client récupère donc ses points en euros
sans contrainte. Nous pensons que certains préféront les faire fructifier ‘, commente Didier Lerer.Afin de doper sa croissance, le programme de fidélisation vise les comités d’entreprises et les collectivités locales, l’une des niches traditionnelles de Dexia. Mais Fideliplus ne cible pas que le grand public. Le programme se
présente également comme un outil de fidélisation grâce auquel les entreprises peuvent ‘ récompenser ‘ leurs partenaires ou leurs commerciaux. Cinq grands comptes, dont le constructeur Xerox, ont d’ores et déjà signé avec
Fideliplus.Mais Internet n’est pas tout. Dans sa seconde phase d’expansion, Fideliplus entend bien s’attaquer aux magasins physiques. La jeune société entrera alors directement en concurrence avec le programme d’American Express, qui reverse aux
entreprises de largent en fonction des achats effectués auprès de ses partenaires.
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