Lancer 7 000 mini satellites sur les 12 000 que devrait compter son système une fois terminé. C’est l’autorisation que vient d’obtenir SpaceX – l’une des sociétés d’Elon Musk – auprès de la Federal Communications Commission (FCC) américaine.
« Je suis impatient de voir ce que ces services peuvent promettre et ce que ces constellations de satellites ont à offrir », explique Ajit Pai, le patron de la FCC. L’enjeu est en effet important puisqu’à terme, ces 12 000 satellites devraient couvrir l’ensemble du globe terrestre pour proposer une connexion à Internet où que l’on s’y trouve.
Une altitude plus basse pour réduire les lags
Ce programme baptisé « Starlink » par SpaceX a déjà vu son tout premier satellite lancé en février dernier. Cela devrait prendre plus de six ans pour compléter le réseau, explique le Washington Post.
Si les connexions à Internet par satellite existent depuis plusieurs années, elles sont encore peu populaires. La faute à un prix souvent élevé et à une faiblesse concernant le « lag » dû à leur placement lointain par rapport à la surface de la Terre. Leur multiplication et l’altitude moins élevée des modèles du programme Starlink devraient permettre de gommer ce défaut.
Une nouvelle source de déchets spatiaux ?
En plus de SpaceX, trois autres sociétés ont également obtenu l’aval de la FCC pour lancer leurs propres solutions équivalentes : Kepler, Telesat et Leosat. De quoi lancer une course entre ces quatre entreprises pour être la première à commercialiser son offre.
It's encouraging to see the House moving quickly in support of Space Policy Directive 3. Reducing the growing orbital debris threat is critical & @NASA looks forward to working with stakeholders to provide a safe & secure environment in space. https://t.co/7LFObJkAy4 @jeff_foust
— Jim Bridenstine (@JimBridenstine) June 25, 2018
Mais garde aux déchets spatiaux, préviens Jim Bridenstine, l’un des administrateurs de la Nasa. Le dirigeant ne cesse de dénoncer la « menace grandissante » qu’ils représentent pour le développement des projets. Les militaires américains pistent déjà plus de 500 000 morceaux de déchets de ce type en orbite autour de la Terre.
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