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Fétichisme analogique

On a tous nos petites perversions, nos petites obsessions. J’en connais qui collectionnent les étiquettes de camembert, d’autres qui traverseraient des océans pour s’acheter une paire…

On a tous nos petites perversions, nos petites obsessions. J’en connais qui collectionnent les étiquettes de camembert, d’autres qui traverseraient des océans pour s’acheter une paire de sneakers. D’autres encore qui, à un âge qu’on peut presque qualifier de respectable, passent encore des nuits un joypad à la main…Moi, je dois bien vous l’avouer, je suis fétichiste du vinyle ! Je ne parle pas de strings ou de combinaisons moulantes, mais de ces bonnes vieilles galettes noires qu’on utilisait autrefois pour enregistrer la musique. Pas que je sois contre le tout-numérique mais, on aura beau dire, en se dématérialisant, la musique se désincarne aussi un peu. Le charme du microsillon ne réside pas que dans le son, il est aussi dans l’objet, parfois véritable petite œuvre d’art, et qui délivre une multitude d’informations sur les artistes et leur univers. On n’écoute pas un vinyle ou même un CD comme on consomme un MP3. A l’ère du zapping permanent, cela impose de faire une pause pour apprécier l’œuvre dans son ensemble, telle qu’elle a été penséewww.discogs.com

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Sébastien Casters