Les fêtes de fin d’année se profilent et les arnaques commencent à fleurir. Abordée dans une station-service par un inconnu qui lui proposait un iPad pour 200 dollars (environ 155 euros), une Américaine, Jalonta Freeman, a ainsi payé comptant sa crédulité révèle un reportage de la chaîne NBC 5 que vous pouvez voir ci-dessous.
Ravie de l’aubaine, elle lui a donné la somme en espèces et est rentrée chez elle attendre impatiemment son paquet… qu’elle a reçu rapidement. Sauf qu’il contenait un miroir, à la taille et à l’aspect extérieur identiques à ceux de la tablette à la pomme. Cela dit cette Américaine n’est pas la seule à s’être laissée séduire par le miroir aux alouettes. Une adolescente de 15 ans a, elle, reçu un lot de blocs-notes en lieu et place de l’iPad commandé.
Avoir les bons réflexes
L’Amérique n’est pas le seul terrain de chasse des margoulins. Ainsi en novembre 2011, MarkMonitor, leader mondial de la protection des marques d’entreprise, avait recensé en France, en une journée, 23 000 annonces concernant des tablettes copiées, contrefaites ou commercialisées par des revendeurs non agréés par les marques. Tous ces produits étaient proposés à des prix défiant toute concurrence. Pour les consommateurs, ce sont de fausses bonnes affaires, expliquait alors un responsable de MarkMonitor au Figaro : « Avec un produit contrefait, il ne faut pas espérer, par exemple, accéder à la plupart des sites de téléchargement ».
Et en début d’année, ce sont de fausses tablettes Kindle Fire qui étaient repérées. Les vendeurs espéraient bien profiter de la publicité autour du CES de Las Vegas pour berner les consommateurs.
Alors, pour éviter d’acheter une contrefaçon ou carrément de vous faire arnaquer sur Internet, canal le plus souvent utilisé par les malfaiteurs, ayez quelques réflexes avant d’acheter :
– les mentions légales doivent être affichées sur le site (nom, adresse, téléphone de l’entreprise). Et mieux vaut éviter les sites installés hors d’Europe.
– les conditions générales de vente doivent être parfaitement claires. En cas de doute, n’hésitez pas à appeler le service clients.
– la lecture d’avis de consommateurs ayant déjà acheté sur le site peut fournir des informations.
– le paiement doit être sécurisé. S’il s’effectue sur le site et que l’URL change au moment de la transaction, mieux vaut l’interrompre. Et en tout cas, elle doit commencer par https.
Et si vraiment, vous êtes malgré tout victime d’un site ou d’un vendeur indélicat, contactez la DGCCRF.
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