A la recherche des dotcoms disparues
Qui a volé les couleurs des Mac ?
Festivals vus du web
12 juillet 2002 à 00:00
Les Francofolies www.francofolies.fr La RochelleDu 12 au 17 juilletLe site des Francofolies est à l’image de ce festival rochelais vieux de dix-huit étés : rôdé….
Les Francofolies www.francofolies.fr La Rochelle Du 12 au 17 juillet
Le site des Francofolies est à l’image de ce festival rochelais vieux de dix-huit étés : rôdé. Le programme alterne variétés de textes et sons bigarrés et braque ses projecteurs sur les artistes qui ont, cette année, éclairé les ondes. On pourra saluer le come-back confirmé de Henri Salvador ou la reconversion réussie de Yannick Noah, entrer dans la danse de Sergent Garcia, accompagner la fête consacrée, pour cette saison, à Cheb Mami. Sans oublier la voix engagée de Bertrand Cantat (Noir Désir), les mots bleus de Christophe ou encore la ” déjantée “ Brigitte Fontaine et le musclé Lavilliers.
Les habitués ” radiophiles “ peuvent allégrement zapper, à partir du menu déroulant du juxe-box vituel, d’un titre à l’autre. Mais tous les talents programmés ne se font pas entendre. Entre autres exemples regrettés : Vincent Delerm, dont on devra se contenter, en ligne, de la trombine et de la bio express, très discrète sur les accointances avec son père écrivain.
Outil de planification pour festivaliers, le site laisse aussi une page au ” club entreprises “ , partenaires du festival, utile aux VIP pour récupérer quelques adresses. Francofolies.fr n’oublie pas de rendre un hommage à son maître de cérémonies, Jean-Louis Foulquier : consultez la rubrique ” famille “ pour vous souvenir que l’animateur de l’émission Pollen les copains d’abord , sur France Inter, a été acteur avant d’être reconnu comme un dénicheur de nouveaux talents de la chanson francophone.
Le Parc de La Villette, carrefour des plaisirs parisiens www.la-villette.com , juillet-août
Comment passer un été à Paris sans La Villette ? Que l’on soit privé de vacances, repu de RTT au point de vouloir vivre la capitale en août ou touriste suffisamment aventureux pour sortir des beaux quartiers, c’est à l’ombre de la Cité des sciences qu’il faut bronzer intelligent. Sur la prairie du triangle du parc, on regarde les étoiles… du cinéma ! Pour la 13e année, La Villette projette en plein air, chaque soir du 16 juillet au 25 août, des films choisis avec un louable souci d’éclectisme. Plus que jamais, La Villette éclate les ” Frontières “ (thème du festival), celles du bien et du mal, de la raison et de la folie, du réel et du virtuel, ou encore du ” populaire “ et de la ” cinéphilie “ , avec des longs métrages comme Matrix ou L’Ombre d’un doute de Hitchcock, des films du répertoire (La Grande Illusion , de Renoir), d’autres dits ” d’auteur “ (Le Destin , de Chahine, Le Château de l’araignée , de Kurosawa), mais aussi des bijoux trop rarement programmés dans les ciné-clubs, tel Céline et Julie de Rivette. Commentés sur La-villette.com (rubrique ” cinéma “ ), qui propose une pertinente liste de liens vers des pages de critiques, ces films sont à voir gratuitement au Parc. Gratis aussi les ” Bals concerts “ (du 21 juillet au 1er septembre), qui font danser le tout-Paris chaque dimanche après-midi sur des airs métissés, des musiques traditionnelles aux sons plus nouveaux. Même l’expo ” Indiens : Chiapas/Mexico/Californie “ (au Pavillon Paul-Delouvrier), payante au printemps, est en accès libre cette saison. Elle fait l’objet d’un minisite, en ligne sur Lavillette.com (cliquer sur ” expositions “ ). Pourquoi tant de plaisirs ? ” La Villette veut rapprocher les classes sociales et les tribus , rappelle Bernard Latarjet, président du Parc, l’été plus encore que le reste de l’année. “
Montreux Jazz Festival www.montreuxjazz.com Montreux (Suisse) Jusqu’au 20 juillet
Dans un train, sur un bateau, dans une salle ou au casino, voire dans les bars enfumés et sur les places publiques, la 36e édition du Festival de Montreux décline le jazz sous toutes ses formes : blues, acid jazz, free jazz, soul, reggae, hip-hop, rock, latino et funk. En attendant de passer une soirée en compagnie de B.B. King, Paul Simon, David Bowie, UB40, Ike Turner & the Kings of Rythm, Marianne Faithfull and Band, ou encore Jamiroquai, la balade sur le site Montreuxjazz.com donne, à portée de clics savamment orchestrés, toutes les informations tant pratiques qu’artistiques. Le ton donné aux fiches biographiques, accessibles depuis la rubrique programme ou par le moteur de recherche, évite la complaisance, y compris envers les légendes. Du Standards, trio formé par Keith Jarrett, Gary Peacock, Jack DeJohnette, on nous assure ainsi que ” Jarrett développe ses solos improvisés hors de son amour encyclopédique de la mélodie et dévoile dans la liberté de jeu le secret de son succès “ . Des commentaires qui peuvent parfois être complétés à loisir sur le site officiel des artistes, celui de Buddy Guy par exemple ( www.buddyguy.com ). Pour finir le voyage, un p’tit détour éventuel au fun corner , histoire d’envoyer à ses amis esthètes l’une des webcards réalisées par le designer Richard James North ( www.artistsofmykonos.com ).
Siggraph 2002 www.siggraph.org/s2002 San Antonio (États-Unis) Du 21 au 26 juillet
C’est le plus célèbre rendez-vous de la communauté internationale de l’infographie, aujourd’hui élargie aux professionnels et artistes du numérique et des technologies interactives. Il s’agit aussi de l’un des tout premiers événements du genre, puisque le Siggraph existe depuis 29 ans ! Le foisonnant mais presque exclusivement en anglais Siggraph.org/s2002 présente le programme complet des conférences (version texte et présentation vidéo) – elles portent, entre autres, sur les avatars, la 3D ou encore le numérique dans la photo -, le détail des quelque 225 exposants du salon mondial des technologies de l’infographie, une présentation des ” sessions spéciales “ -autour du ” casting digital “ de Star Wars, épisode 2 , ou encore des effets spéciaux de Spider Man -, mais aussi des informations sur la galerie d’art. Consacrée à quelque 70 artistes du numérique, elle a pour ambition cette année de dévoiler les techniques et les méthodes de travail des créateurs numériques. Ne pas oublier non plus le toujours très attendu ” Siggraph Computer Animation Festival “ , qui distingue les meilleurs films d’animation. Cette année, parmi les deux lauréats, un film français en 3D, Le Déserteur , d’Olivier Coulon, Aude Danset, Paolo de Lucia et Ludovic Savonnière, étudiants de Supinfocom (voir http://perso. wanadoo.fr/deserteur ), au rendu très ” pictural “ .
Festival de Radio-France et Montpellier www.festivalradiofrancemontpellier.com Du 14 juillet au 1er août
Hommage à la musique, à toutes les musiques. Depuis 18 ans, le Festival de Montpellier fait cohabiter musiques classique, traditionnelle, et électrique, mais aussi opéras et répertoires originaux. À chaque heure son genre musical, et à chaque genre sa rubrique sur le site Festivalradiofrancemontpellier.com . Un clic sur ” Beracasa “ , il est 12 h 30 : les jeunes talents, tous lauréats de concours internationaux présentés par la Fondation Beracasa, entrent en piste. 18 heures, le doux moment des tendres ” Rendez-vous “ est arrivé : place à la musique de chambre, interprétée par des artistes confirmés, tel le Russe Alexander Ghidin (le 26 juillet). Un petit tour par ” Tohu Bohu “ , et l’apéro n’est pas loin : la musique électrique enivre les esprits, Place Dyonisos évidemment. 20 heures, c’est l’heure des grand-messes (” Les Concerts de 20 heures “ ), celles de l’opéra et des concerts symphoniques, avec, entre autres, l’orchestre philharmonique de Radio France, le 20 juillet, et l’Orchestre national de France, avec Hélène Grimaud au piano, le 29 juillet… 22 heures, le jazz est là, et l’on ne manquera pas le Trio Bado (le 24 juillet), aux accents libres et inventifs, résolument gais. La nuit, les rituels font ritournelle : rubrique ” Les Nuits de Bitwi “ , les Tsoghos du Gabon rendent hommage à leurs ancêtres, à grand renfort de musique traditionnelle et de chorégraphie d’une autre époque. C’est sûr, on ne fermera pas l’?”il…
Festival interceltique de Lorient Lorient www.festival-interceltique.com Du 2 au 11 août 2002
” Au-delà du militantisme culturel, du travail de création, les festivals sont aussi des partenaires économiques “ , revendique le site Festival-interceltique.com , à la rubrique ” Festival actif “ , avant d’ajouter quelques lignes plus bas que ces manifestations ” peuvent même aller au-delà de leur activité régionale ou nationale, en utilisant leur pouvoir de communication hors des frontières “. Mais alors chaussés de sabots, est-on tenté d’ajouter, vue la rudesse de la navigation sur le site. Sur la page d’accueil, cliquez sur ” Programme “ , téléchargez le document – mais n’oubliez pas de fermer l’inutile fenêtre qui vous demande votre mot de passe réseau – et vous aboutirez à quatre pages de type Word, bâties à la hâte. Y figurent dates, prix et lieux des principaux fest-noz , le championnat des Bagadoù , la parade des nations celtes et, bien sûr, des concerts. Lesquels peuvent séduire pour le folk (par exemple, les musiciens du Bagad de la Kerlenn Pondi, à rencontrer en ligne sur www.kerlennpondi.org ), ou pour un rock (le Quimpérois Miossec, qui se dévoile sur le web sur www.christophemiossec.com ) ou encore des originaires de Cornouailles (Bates Motel). En provenance de contrées plus lointaines, le joueur de kora sénégalais Soriba Kouyaté donnera un air de jazz à ce festival qui reste fidèle aux traditions transmises par le natif de Galicie Carlos Nunez ou encore par les héritiers du pays de Galles Alastair Fraser.
À défaut de pouvoir entendre le son des cornemuses et autres binious en ligne, le novice en musique celtique peut acheter un CD, dans la boutique online, pour 15 euros, ou réserver un billet pour Quimper.
Quartier d’été www.quartierdete.com Paris Du 14 juillet au 17 août
” Je vous écris du site web de Quartierdete et vous ai concocté à partir du dossier de presse -seul contenu disponible- un panaché de sorties. “ La suite de la carte postale (la tour Eiffel placée tout au fond d’un champ vert avec un rouleau de paille au premier plan) dépend des habitudes matinales de tout un chacun : bien dans ses baskets, le lève-tôt muni de pique-nique, carnet de bord et appareil photo (selon les recommandations du communiqué) se rendra à 6 h 30 du matin (sic ) sur le parvis de Notre-Dame pour ” un quadrillage déambulatoire, pédestre et chorégraphique de la capitale et de ses alentours “ en compagnie de Christine Quoiraud, une chorégraphe qui s’intéresse plus spécialement à la marche. À moins que l’aventurier n’aille piailler avec les oiseaux de bon augure du Nada Théâtre, du côté de la Ménagerie du Jardin des Plantes. Les statiques et autres rêveurs s’en laisseront conter dans les cimetières parisiens, dès 8 heures, ou à 17 heures, tandis que les baroudeurs se feront un petit tour du monde en musique (Cuba, Japon, Mali…), notamment dans les jardins du Luxembourg.
Du concert hommage à Franck Zappa à celui de clôture autour de Ravel et Stravinski (par l’orchestre national d’Ile-de-France) en passant par quelques chorégraphies (Merce Cunningham au Palais Royal, ou encore les solos russes aux Arènes de Montmartre…), ce festival veut illuminer les chaudes soirées parisiennes. À voir aussi le Circus Baobab aux Tuileries… si l’été n’est pas trop pluvieux.
Les Rencontres d’Arles www.rencontres-arles.com Arles Jusqu’au 18 août
Les Rencontres changent de format… et s’ouvrent résolument au numérique. Nouveaux lieux d’expositions, créations de deux colloques (dont un sur “L’Image à l’époque du virtuel “ ), allongement de la durée des manifestations, et création de sept prix (dont ” No Limit “ , récompensant un artiste qui repousse ” les limites de l’expression photographique “ ) devraient permettre de les rendre plus attractives. ” La proposition qu’offraient jusqu’ici les Rencontres ne justifiait pas le déplacement à Arles et ne stimulait pas le débat , confie au Nouvel Hebdo François Hébel, directeur des Rencontres. Il existe aujourd’hui beaucoup d’opportunités de voir de la photo en France. Arles doit offrir une différenciation, des découvertes et l’occasion de croiser des photographes. “ On verra donc en première mondiale à Arles la rétrospective complète de l’?”uvre de Joseph Koudelka, dont les photos de cris, de misère ou de révolte frappent même les pauvres internautes que nous sommes, condamnés (mais c’est déjà ça) à visionner des images en basse définition. Et l’on criera encore à l’inimaginable devant les clichés de l’exposition ” Here is New York “ (visible sur la toile : http://hereisnewyork.org ), réalisée dans les quinze jours suivant la tragédie du 11 septembre, une prouesse rendue possible par l’utilisation du numérique. ” Cette technologie permet de sauter les temps de développement au labo , commente François Hébel. Elle pose aussi de nouvelles questions – celle du “multiple”, de la “vérité”, de l’interactivité – et offre à la photographie un territoire nouveau : le web “ . Un territoire exploré notamment par Patrick Morelli, qui réalise sur le web un journal de bord photographique en numérique ( www.lunetoil.net ), exposé pour partie à Arles, Place du Forum. Attention : dernières les 12, 13 et 14 juillet…
Festival international de théâtre de rue www.aurillac.net Aurillac Du 6 au 19 août (Saison d’été) Du 21 au 24 août (Festival)
Si les artères d’Aurillac sont à eux, les routes du cybermonde les attendent encore. Le plus important festival français des arts de la rue ne fait pas grand-chose pour promouvoir en ligne les artistes qu’il accueille. Aurillac.net déçoit par la pauvreté de son graphisme et la légèreté de son contenu : un programme détaillé mais peu d’informations sur les compagnies -sauf à télécharger le dossier de presse- et pas ou peu d’images sur les spectacles. On ne verra donc pas en ligne les personnages/marionnettes des Petits Contes chinois revus et corrigés par les nègres , la dernière création de Royal de Luxe, ni la version équestre de Macbeth (par le théâtre du Centaure), présentée à Aurillac, mais aussi en Avignon ( www.festival-avignon.com ), ou les vidéos ” charnelles “ de KompleXKarpharnaüM, collectif passé maître dans la télévision locale de rue. Heureusement, quelques artistes ont pris le virage du web : clowns, jongleurs, équilibristes, artistes complets et débonnaires, les Cousins (qui présentent Ça commence à bien faire ! ) s’exposent sur www.lescousins.org . Tout comme Ilotopie ( www.ilotopie.com ), l’une des troupes les plus inventives et les plus engagées du Festival d’Aurillac.
La Mousson d’été, écrire le théâtre d’aujourd’hui www.theatre-contemporain.net/mousson/main.html Pont-à-Mousson Du 23 au 29 août
Disons-le tout net, ce festival n’est pas le plus accessible de la saison, sur les terres lorraines de Pont-à-Mousson comme en ligne. Consacré aux écritures théâtrales contemporaines de la planète, focalisé cette année sur les auteurs français et l’Amérique latine, il propose lectures, mises en espaces et spectacles de pièces encore méconnues, souvent en mal d’éditeurs et de scènes. Sur le web, le festival est accueilli par l’excellent Theatre-contemporain.net (cliquer sur ” la mousson d’été “ ), qui promeut le théâtre d’aujourd’hui avec une belle conviction, lançant même dernièrement (le 5 juillet), www.theatre-contemporain.tv , comportant exclusivement des documents audiovisuels sur les créations contemporaines. En ligne donc, le programme complet, avec des fiches, extraits de textes et interviews d’auteurs -Jean-Marie Piemme, Noëlle Renaude, Tanguy Viel…-, les archives des précédentes éditions et un journal en direct du Festival, Temporairement contemporain . À voir aussi : www.meec.org , site de la Maison européenne des écritures contemporaines, organisatrice du festival, qui ?”uvre depuis 2001 à l’émergence, la production et la diffusion des textes de théâtre contemporains.
Les nuits de Fourvière www.nuits-de-fourviere.org Lyon Jusqu’au 14 septembre
Commencé depuis le 18 juin, ce festival est sans aucune doute l’un des plus multidisciplinaires de l’été. Il accueille en effet théâtre, danse, chansons, opéra… Encore à l’affiche du programme théâtral : Alexandre le Grand , de Jean Racine, dans une mise en scène de France Rousselle (professeur à l’Ensatt, ex-Ecole de la rue Blanche) et L’Intervention , de Victor Hugo, montée par Marc Pasquien. Deux spectacles à voir dans les vestiges de la Lugdunum antique (théâtre de l’Odéon), et à réserver sur Nuits-de-fourviere.org. Le site détaille l’ensemble de la programmation et vous met dans l’ambiance du Festival en vous proposant des images -très festives- de l’édition 2001 (cliquer sur ” Zoom sur les nuits “ ). Côté musique, on laissera Bruel et le duo Tiersen/Miossec à leurs groupies (les concerts sont déjà complets) pour goûter les rythmes langoureux de Cesaria Evora ( www.cesaria-evora.com ), accompagnée de ses amis cap-verdiens. Et l’on réservera illico sa soirée du 20 ou du 21 juillet pour écouter/voir la modernité rigoureuse du Concerto pour violon de Stravinsky, chorégraphie de Balanchine, et la violence convulsive du Sacre du Printemps , mis en mouvement par Pina Bausch.
Festival international des parcs et jardins www.chaumont-jardins.com Chaumont-sur-Loire Jusqu’au 20 octobre
La mythologie a fait des jardins le théâtre de multiples rencontres -et déchirements- amoureux. Et c’est dans un jardin, celui d’Eden, que la Faute originelle sera commise. Enivrant parfum des roses de Cythère ; volupté des lys épanouis ; sensualité subtile des enchevêtrements de lierres… Il a pourtant fallu attendre 10 ans pour que le célèbre Festival international des parcs et jardins et du paysage de Chaumont-sur-Loire fasse de l’érotisme le thème central de sa saison. Très riche -historique, fiches sur les parcelles présentées, informations pratiques, résumé des éditions précédentes, etc.- Chaumont-jardins.com nous offre la délectation de visionner croquis et montage des 30 jardins sélectionnés sur les 300 en lice. Mais il faudra arpenter les 7 200 mètres carrés de créations végétales pour espérer profiter d’excitantes trouvailles : le sas garni de caresses de la parcelle Le Souffle d’Eros (par Emmanuel de Cockborne et Anaïs Escavi), les miroirs aux désirs de Viens (collectif Projectiles), ou encore les raisins seins du Jardin d’ivresses (École supérieure d’art et de design de Reims). Autant de ” vertes “ preuves que la passion, le désir et l’amour méritent dêtre ardemment cultivés…
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Sophie Janvier-Godat et Valérie Quélier