L’organisateur, Jonathan Dumont, a eu beau jouer la transparence, en annonçant un salon plus calme que les années précédentes, la déception des visiteurs a été violente. « Le festival du jeu vidéo est décevant. Rien à faire ni à voir ! #FAIL », tranche un internaute sur Twitter, @Slimani. « Bon… le FJV c’est mignon mais il y a aucune nouveauté quoi ! » conclut sans beaucoup plus d’enthousiasme un autre, @_nicolas_b. Certains semblent presque soulagés d’en être sortis. « J’n’arrive plus à enlever ce fichu bracelet. FJV terminé. 2 h suffisent largement. *déçu déçu* », écrit @Iliza sur son compte.
Les « touitos » visiteurs s’amusent même à recenser le nombre d’exposants sans rapport avec le jeu vidéo. « Le FJV me fait penser au Japan Expo : c’est rempli de stands de vendeurs de statuettes et T-shirts… » observe @Lorpoce, qui dans son live tweet (son compte rendu en direct) du festival, s’étonne de la prédominance des sites de poker en ligne et de jeux de plateau. « Les fans de jeux de rôle, de plateau sont gâtés au FJV », confirme @Gamersdunord. Fatalement, l’image du salon en prend un coup. « Le Festival du jeu vidéo porte très très mal son nom… », conclut ainsi sans forcer @Almighty_Djiou.
Le spectacle est ailleurs
Dès vendredi, un exposant nous faisait part de son inquiétude quant à la réaction des visiteurs sur Internet. « 2008 et 2009, c’était de la folie, il y avait plein d’avant-premières. Mais là, dès que les gens apprendront que le Festival est différent, il va y avoir un gros retour de bâton, ça va être un massacre ». Interrogé par 01net., l’organisateur du salon, Jonathan Dumont, rappelle pourtant qu’avant 2008 le Festival du jeu vidéo n’était pas le grand show que les visiteurs attendent aujourd’hui. « Nos fondamentaux n’ont pas changé : plus qu’un salon, nous sommes une fête, avec tous les univers qui gravitent autour de nous. Dès le départ nous nous étions différenciés de l’autre salon de fin d’année, le Micromania Games Show, qui lui est vraiment tourné vers la conso. »
En fait de spectacle, les amateurs ont dû se rabattre sur les éternels démêlés entre l’agence Alerte orange (à l’origine du Musée du jeu vidéo, dont une partie des collections est présente au salon) et l’association de collectionneurs MO5, qui lui réclamait encore vendredi soir des bornes lui appartenant. « Demain 15 h au FJV, venez voir l’association MO5 reprendre possession des bornes que le Musée du jeu vidéo avait “oublié” de lui rendre », écrivait ce samedi matin un utilisateur de Twitter, @Dereck_n_roll. Que ce soit sur le Web ou au salon, en tout cas, pas de doute : l’important, c’est l’ambiance.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.