- Et si l’on en finissait avec Windows pour passer à Linux ?
- GNU/Linux : qu’est-ce que c’est ?
- Quand Linux s’ouvre au grand public : nouvelles interfaces, Live CD et Wubi
- Virtualisation et CD Live : installation en douceur
- Ubuntu 8.04 : la distribution Linux de référence ?
- Mandriva Spring One 2008.1 : le challenger
- Fedora 9 : la version la plus récente de Linux
- Une conclusion s’impose
Disponible depuis le mois de mai, Fedora 9, aussi appelée Sulphur, est la dernière distribution de Linux connue puisque les prochaines versions d’Ubuntu et de Mandriva ne sont pas attendues avant cet automne. Au même
titre que les autres distributions présentées ici, elle est téléchargeable gratuitement sur Internet, tout le monde peut l’utiliser, la modifier et la distribuer librement.Notez toutefois que, dans le cas de Fedora, la distribution n’est que ‘ sponsorisée ‘ par son éditeur, Red Hat, et que le développement du système est désormais laissé à une large communauté de
développeurs indépendants regroupés sous le nom de Projet Fedora (dont certains développeurs de Red Hat). L’avantage d’un tel procédé est que vous pourrez trouver un grand nombre de sites traitant de cette distribution. En
revanche, Red Hat ne fournit aucune assistance pour ses utilisateurs.
Configuration de bureau avec Plasma
Basée sur le dernier noyau de Linux, Fedora 9 est disponible en deux versions : le bureau Gnome 2.2, déjà entrevu sous Ubuntu, et surtout KDE 4.0.3, dernière version de l’environnement graphique développé
par KDE Team. Fedora est la seule distribution à proposer une telle interface, nous n’allons donc pas nous priver de l’essayer ! Toutefois notez bien qu’il s’agit ici d’une version bêta et non d’une
version stable. Certains bugs et plantages peuvent donc survenir, même si des modifications sont apportées chaque semaine par la communauté.Sept mois de développement ! C’est le temps qu’il aura fallu aux développeurs du projet Fedora pour sortir la dernière version de leur distribution. Au rang des nouveautés, le module Upstart, pour rendre le
démarrage et l’extinction de votre ordinateur plus véloce. Dans la pratique, nous n’avons malheureusement pas vu d’améliorations notables. Pire, il nous a même semblé que Fedora était moins réactif sur ce point que Mandriva et
qu’Ubuntu dans les mêmes conditions de test.En revanche, les nouveautés apportées au bureau sont appréciables, grâce aux modules Plasma et Phonon, qui permettent de développer de nouvelles applications multimédias. Les plasmoïds, sortes de widgets à la sauce Linux, en sont
l’une des composantes, et vous pourrez les ajouter à votre bureau à l’aide d’un simple clic grâce au bouton qui se trouve en haut à droite du bureau. Horloge universelle, bloc-notes, outil de traitement d’images,
dictionnaire, le choix est relativement large même s’il ne s’agit que de gadgets pour certains.
Gwenview, la nouvelle visionneuse de KDE 4
Plus surprenant, le choix des développeurs d’intégrer un nouveau gestionnaire de fichiers, Dolphin, relativement fonctionnel mais qui fait double emploi avec Konqueror, qui était jusqu’à présent en charge de cette
fonction. Si Dolphin donne la possibilité à l’utilisateur de tagger ses répertoires et documents pour établir des liens logiques lors de recherches infructueuses et possède une ergonomie plus aboutie que celle de son prédécesseur ; on ne
peut s’empêcher de se demander si le développement de cette application était réellement nécessaire.En effet, on se sait plus vraiment quel logiciel utiliser pour telle ou telle fonction. Plus agaçant, la distribution ne semble pas avoir été intégralement traduite en français (malgré l’installation de la langue), et il nous
a été impossible de retrouver Open Office 2.4 pourtant présent dans Mandriva et Ubuntu. De plus, le nouveau gestionnaire de paquets PackageKit est moins pratique que ses concurrents directs et ne propose pas de classements
par popularité ni de téléchargements par lots simplifiés (même s’il est toujours possible d’y arriver via la ligne de commandes).Malgré tout, il reste certaines bonnes surprises comme la visionneuse Gwenview pour réaliser des diaporamas. Cependant, le sentiment d’inachevé, propre à une version bêta diront certains, donne un goût amer à cette version
de KDE. Fedora 9 n’est donc pas destinée au grand public mais plutôt à tous ceux qui souhaitent participer au développement du logiciel libre de quelques manières que ce soit (rapports de bugs, traductions, développement, etc.).
Plus d’infos sur 01net. :
‘ Linux : du “9” pour Fedora ‘
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
