De l’intégration du système de paiement à l’enrichissement du catalogue de produits en passant par la livraison finale au consommateur, la création d’un site de commerce électronique est un projet complexe. Seule une organisation rigoureuse est capable de fédérer les différents partenaires pour assurer le succès du site.La pression concurrentielle, qui se révèle également particulièrement forte sur Internet, en raison, notamment, des investissements importants réalisés par les capitaux risqueurs, ne fait qu’accroître la nécessité de s’associer. Du coup, le commerce collaboratif est probablement promis à un bel avenir. Au c?”ur de l’offre des sites, ce concept ouvre la gestion du catalogue de produits pour agréger l’offre des partenaires. En fait, deux règles de base optimisent la rentabilité de l’activité en ligne. La première consiste à automatiser au maximum les relations entre les partenaires, au travers d’une approche de type EDI, reposant sur XML.Elle nécessite la définition d’un cadre de coopération particulièrement soigné, toute erreur pouvant avoir des conséquences désastreuses, vu la rapidité et l’importance des volumes d’information échangés. La seconde règle consiste à déléguer à un tiers de confiance le contrôle des transactions interentreprises. En ce sens, le commerce électronique, parce qu’il repose de plus en plus sur la collaboration entre les sociétés, s’oriente vers un modèle de place de marché dédiée à la vente, et non à l’achat. Les règles qui régissent les places de marché B to B peuvent, en grande partie, s’appliquer au commerce électronique B to C.
Optimiser l’activité en ligne
L’autre intérêt de cette approche est de reposer sur un tiers fédérateur, pendant de la grande surface du monde réel. L’internaute à besoin de repères dans un web qui compte des centaines de millions de pages.Le site de commerce collaboratif les lui apporte. Mais il joue son image de marque sur la qualité des relations entre les partenaires qu’il fédère et leurs clients.Il doit donc garantir à l’ensemble des entreprises qu’il incarne que les erreurs de l’une n’auront pas d’impact sur l’autre. Une position à cheval entre la place de marché et le fournisseur d’applications hébergées, qui garantit ses services par SLA (Service Level Agreement).
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