Cela doit être vrai, puisque c’est écrit partout et que ce qui est écrit est, comme on le sait, toujours vrai. J’essaie de comprendre.Il y a les projets ‘ métier ‘, dont les initiateurs sont les différents patrons d’unités. Il y a aussi les projets d’infrastructure ou purement techniques, initiés par la DSI. Enfin, les projets proposés par la
DSI aux patrons fonctionnels et opérationnels, projets qui s’appuient sur la technologie et qui sont destinés à améliorer les activités métier.Dans le premier cas, je n’ai aucun problème de communication, car les divers comités de pilotage entretiennent une relation claire avec les différents responsables concernés.Dans le second cas, ça se corse. J’ai beau essayer d’en parler à mon PDG ?” qui, c’est vrai, me fait confiance et a accepté les budgets ?” et à mes petits camarades, responsables métier ou
fonctionnels, tout le monde s’en fiche, car, en réalité, ils ne sont intéressés que par ce qui les touche dans leur activité et, en aucun cas, par de ‘ l’informatique informaticienne ‘.Enfin, dans le dernier cas, le projet ne verra le jour que si quelqu’un d’autre l’a déjà fait dans une autre entreprise, parce que, là aussi, c’est bien connu, c’est mieux chez les autres.S’il voit le jour, le projet rentre dans le cas numéro un et on recommence. Tout cela me semble, somme toute, normal et, pour tout dire, ne fonctionne pas si mal.* MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.Prochaine chronique mercredi 24 novembre
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