Les Etats-Unis ont vécu la semaine dernière un vrai western, avec chevauchées dans les rues et attaque de banques. A ceci près que les banques étaient les sites les mieux cotés sur le marché boursier, et les rues de la ville, le réseau Internet. Les bandits, eux, étaient toujours masqués, et on ne sait s’il s’agit de Robin des bois décidés à démontrer la vulnérabilité du veau d’or virtuel, d’agents secrets ou de vrais gangsters. Une chose est sûre : il n’y a rien d’illogique à ce que la ruée vers le cyberespace attire les outlaws comme jadis la ruée vers l’or. Faut-il donc avoir peur de se faire détrousser au coin d’un site ? Pas plus qu’en retirant de l’argent dans un distributeur ou en payant par carte dans une boutique ; mais pas moins. Le risque zéro n’existe pas plus dans le monde virtuel que dans le monde réel. Cela ne nous empêche pas de vivre, et cela ne doit pas nous empêcher de profiter d’Internet. De la messagerie électronique, par exemple. A vrai dire, elle n’intéresse guère les pirates. Mais vos enfants, eux, pourraient être tentés de lire votre courrier, sans même décoller l’enveloppe. Heureusement, là aussi, il y a des parades. A découvrir dans notre dossier.
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