Depuis peu, la sauvegarde continue des données fait l’objet d’un formidable battage marketing. Veritas et Microsoft ont annoncé il y a quelques semaines leur arrivée sur ce secteur, tandis que Netapp a acquis Alacritus
pour investir ce créneau. Aujourd’hui, Falconstor entre en scène. Il prend le train de ce que les Anglo-Saxons appellent la CDP (Continuous Data Protection) avec un peu de retard. Mais fort de son image
d’innovateur technologique, l’éditeur frappe un grand coup en proposant d’aller encore plus loin.De fait, outre la sauvegarde continue, Falconstor s’attaque aussi à la réplication continue des données, baptisée cette fois CDR (Continuous Data Replication).
‘ Les offres de nos
grands concurrents sont limitées, car incapables de gérer correctement la quantité de volumes créés et les snapshots distants ‘, note Alexandre Delcayre, directeur technique de Falconstor France. IPStor, la solution de
l’éditeur, est, elle, réellement en mesure de journaliser toutes les écritures grâce à un marqueur de temps associé aux données au niveau bloc, avec une granularité très fine, à la nanoseconde près.
Des copies en mode synchrone
Et si, aujourd’hui, la sauvegarde locale reste une forte préoccupation pour les entreprises, ces dernières sont de plus en plus nombreuses à songer à déporter leurs données à distance. Jusque-là, l’opération
s’effectuait de manière asynchrone ou avec des techniques de mises en miroir (mirroring) via un lien Fibre Channel ou IP. Les modifications des données sont répliquées vers les sites distants, mais dans une certaine
fenêtre de sauvegarde. Ici, les copies se font en mode synchrone : les mises à jour sont faites au fil de l’eau avec des copies sous forme de snapshots intermédiaires, accumulées dans une sorte de zone tampon
?” une portion de SAN, par exemple ?”, en attendant la transmission vers le site distant. Notons que, à la différence de ses concurrents, l’option CDR d’IPStor fonctionne à la fois sous Linux et Windows.Autre nouveauté, Falconstor ajoute une possibilité de chiffrement AES 128 ou 256 bits à sa fonction VTL (Virtual Tape Library). Elle émule une sauvegarde sur bande en l’effectuant sur disque afin de ne
pas modifier les processus habituellement supportés par les logiciels de sauvegarde. Il devient possible d’encrypter directement les médias physiques. ‘ Contrairement à des solutions de type Decru, on découple le
processus. Le logiciel exécute d’abord la sauvegarde à pleine vitesse. Il effectue ensuite le chiffrement, juste avant que les données ne soient déportées sur les médias ‘, dit Alexandre Delcayre. A noter que le ticket
d’entrée pour les options CDP et VTL d’IPStor reste élevé. Il débute à environ 20 000 dollars pour la première, et à 50 000 dollars pour la seconde.
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