C’est voté : tous les contribuables en ligne bénéficieront d’une réduction d’impôts de 20 euros au lieu de 10 euros. L’initiative, inscrite dans l’article 4 de la loi de finance pour 2005, doit être saluée.Elle montre qu’internet fait gagner du temps et de l’argent. Argent que le fournisseur la Direction générale des impôts et l’utilisateur le contribuable se partagent en retour. L’Etat a intégré ce que nombre
d’entreprises n’ont toujours pas compris. Elles devraient en prendre de la graine : l’accès en ligne, générateur d’économies, doit être favorisé.Or, aujourd’hui, il faut parfois payer pour gérer son compte bancaire sur le web. La Banque Populaire, le Crédit Lyonnais, ou encore la Bred prélèvent 3 euros par mois pour ce service. Certaines opérations en ligne sont même
facturées en sus.BNP Paribas se révèle le plus gourmand : 0,50 euro par connexion, plafonné à 6 euros/mois. A contrario, la Caisse d’épargne, la Société Générale ou La Poste ne facturent pas l’accès en ligne.Se rémunérer à ce niveau, c’est comme si une agence de voyages prélevait une dîme au client qui entre dans sa boutique, sous prétexte que le guichet a été rénové. Nouvelles Frontières et le Club Méditerranée ne le font pas. Kiloutou ou
Avis, non plus. Mieux : en ligne, ils proposent des tarifs allégés.Outre-Atlantique, cette approche atteint un paroxysme. Le prix réduit sur internet est devenu la règle. Les prestataires commencent à surfacturer les services non électroniques. En janvier, Continental, American ou Delta Airline feront
payer un surcoût de 50 dollars aux clients réclamant un billet papier.Mais chut ! Ne donnons pas l’idée au Gouvernement. Il risque, un jour, de réclamer une pénalité aux contribuables qui rempliraient leur déclaration d’impôts au stylo.* Rédacteur en chef adjoint de 01 Informatique
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