[Mise à jour 25/07/2024] : Suite à la parution de notre article, Crowdstrike a souhaité apporter quelques précisions concernant les dons de bons Uber Eats évoqués dans le texte ci-dessous. Première précision : ce dédommagement n’a pas été adressé aux clients de l’entreprise, mais à ses collaborateurs et à certains partenaires. Ceux en charge d’aider les clients. Seconde précision : l’invalidité des bons cadeaux serait imputable à Uber qui a considéré “qu’il s’agissait d’une fraude en raison d’un taux d’utilisation élevé”.
Voici l’actualité originale telle qu’elle a été publiée le 25/07/24 à 7h32.
Les images de passagers bloqués des heures dans des aéroports ont fait le tour du monde le week-end dernier ; des opérations chirurgicales ont été repoussées, une pagaille monumentale a perturbé l’activité dans de nombreuses entreprises… Tout ça à cause d’un bug dans une mise à jour d’un logiciel de sécurité de CrowdStrike qui a paralysé plus de 8 millions de PC bloqués sur le fameux « écran bleu de la mort ».
Un café aux frais de CrowdStrike
Si un correctif a été rapidement trouvé, sa mise en œuvre ne peut pas être automatisée : il faut restaurer les PC à la main, ce qui va occuper une armée de techniciens IT pendant un moment ! Le coût de cette panne se chiffre à plusieurs milliards de dollars, et la facture totale n’a certainement pas été calculée.
CrowdStrike va avoir des comptes à rendre, à commencer par son patron George Kurtz, d’ores et déjà « invité » à témoigner devant les représentants américains. En attendant de savoir ce que l’entreprise a l’intention de faire pour réparer les pots cassés (mais est-ce que c’est seulement possible ?), elle a eu l’idée saugrenue d’envoyer à certains de ses clients des cartes cadeau Uber Eats !
D’une valeur de 10 $, ces bons d’achat ont été envoyés pour « exprimer la gratitude » de CrowdStrike à tous ceux qui, en première ligne, ont eu du « travail additionnel » causé par la défaillance de l’entreprise. « Votre prochain café ou snack nocturne est pour nous ! », conclut le message surréaliste partagé par TechCrunch. Le plus drôle (ou le plus pathétique) dans cette histoire, c’est que la validité du bon d’achat était expirée lorsque des clients ont voulu s’en servir…
Il faudra certainement bien plus à CrowdStrike que des bons d’achat, valides ou pas, pour rattraper la bourde !
Lire Le coût faramineux de la panne informatique CrowdStrike
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Source : TechCrunch