Révélée hier par un groupe de chercheurs en sécurité, l’énorme faille « Heartbleed » a créé un véritable branle-bas de combat parmi les administrateurs système, pour patcher au plus vite leurs serveurs. Car, évidemment, personne n’a envie d’être épinglé sur Twitter pour avoir des services en ligne mal sécurisés. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé à Yahoo, qui s’est fait hacker en beauté par Fox-IT, une société spécialisée en cybersécurité. Preuve, d’ailleurs, que l’exploitation de cette faille n’est pas si compliquée. Depuis, Yahoo a mis à jour ses serveurs.
We were able to scrape a Yahoo username & password via the Heartbleed bug. Censored example in our blog:http://t.co/iBPqitjAFa
— Ronald Prins (@cryptoron) 8 Avril 2014
Pour savoir si les services en ligne que vous utilisez sont bien sécurisés, c’est simple : il suffit de faire le test. Plusieurs développeurs ont créé des analyseurs protocolaires taillés sur mesure pour détecter une éventuelle vulnérabilité. L’italien Filippo Valsorda a créé le page filippo.io/Heartbleed. Il suffit de rentrer une URL pour savoir si le serveur associé est vulnérable ou non. La société lituanienne Possible a également créé un outil d’analyse (possible.lv/tools/hb/). Il est légèrement plus complet quant au bilan de vulnérabilité. Enfin, la société française Qualys a également intégré un test de vulnérabilité Heartbeat dans son outil d’analyse SSL Server Test. Celui-ci fait un check-up complet de la sécurité SSL d’un site web.
Les géants du web – Google, Facebook, Twitter, Amazon… – sont tous protégés. Le web français a également bien réagi. Nous avons testé toute une série de sites français dans le domaine bancaire, de l’e-commerce ou de la messagerie. Tous ont été patchés. Bravo.
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