Saviez-vous que nous sommes notés par Facebook ? Le réseau social attribue effectivement une note sur une échelle de 0 à 1 pour estimer le niveau de confiance d’un utilisateur, explique le Washington Post. Cela permet à la société de lutter contre le phénomène des « fake news ».
Tessa Lyons, la chef de produit en charge de la lutte contre la désinformation, l’a confirmé au quotidien américain. Cela permet au site d’identifier les personnes qui signalent un article comme faux, alors que l’information qu’il mentionne est bel et bien vérifiée. « Il est courant qu’une personne nous dise que quelque chose est faux simplement parce qu’elle n’est pas d’accord avec ou qu’elle cherche à cibler un éditeur en particulier », constate-t-elle.
Lutter contre les fausses informations
Quand une information est signalée comme fausse Facebook la soumet alors à ses partenaires pour la vérifier. En France, Le Monde et Libération sont par exemple partenaires du réseau social pour s’atteler à cette tâche. Mais cette opération peut vite s’avérer titanesque si des comptes utilisés à des fins malveillantes signalent n’importe quel article comme faux. Les équipes, constituées de journalistes en chair et en os, peuvent rapidement être submergées.
L’indice de confiance permet donc de ne pas prendre en compte de manière similaire un signalement fait par un compte malveillant ou celui réalisé de bonne foi. Un premier tri salutaire pour se concentrer sur les articles qui en valent réellement la peine.
En revanche, Facebook n’explique pas vraiment comment est calculé cet algorithme. Une partie est basée sur la correspondance entre le signalement d’un article et sa véracité, ainsi que la fréquence à laquelle des articles véridiques sont signalés comme faux, mais c’est là le seul indice. Une discrétion assumée par Facebook : si la société détaillait son algorithme, il serait manipulé par des personnes malveillantes pour être détourné de sa fonction d’origine.
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