Prendre de la distance. Lors d’un appel aux investisseurs ce mercredi, Mark Zuckerberg a déclaré que Facebook allait cesser de recommander aux utilisateurs de rejoindre des groupes civiques et politiques. Cette mesure avait été prise aux Etats-Unis et de manière temporaire l’année dernière.
Ce changement sera généralisé à terme dans le monde entier. L’objectif : mettre un frein aux affrontements partisans et aux débordements en ligne qui gangrènent la plate-forme et font fuir certains annonceurs.
Les utilisateurs veulent moins de politique
Facebook prévoit également de réduire la quantité de contenu politique apparaissant dans le fil d’actualité des utilisateurs. Ce serait un souhait émanant des internautes eux-mêmes. La société a souligné que le contenu politique ne représente qu’une toute petite partie de l’expérience, l’équivalent de 6% de ce que les utilisateurs voient sur la plate-forme.
Ces mesures relancent toutefois le débat sur la liberté d’expression. « Nous devons équilibrer cela soigneusement car nous sommes profondément attachés à la liberté d’expression » , a avancé prudemment Mark Zuckerberg.
Au cours des derniers mois, la société a fait face à une levée de boucliers des conservateurs qui s’estimaient censurés sur Facebook. Cela ne s’est pas arrangé depuis la suspension du compte de l’ancien président Donald Trump à la suite des émeutes du Capitole. Les démocrates, eux, considèrent qu’ils vont pâtir des abus de l’extrême droite.
Toutes plates-formes américaines prennent actuellement leurs distances avec les partis. Certaines entreprises ont suspendu leurs dons et Twitter a tout bonnement abandonné toutes les publicités politiques.
Source : Axios
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