Facebook est devenue l’une des principales sources d’information de nombre de ses membres. Mais le site ne veut plus se contenter de publier un lien qui renvoie vers des sites de presse. La firme de Mark Zuckerberg discute avec au moins six entreprises de presse de la possibilité qu’elles publient du contenu directement sur le réseau social.
Actuellement, accéder à un article publié par un organe de presse sur Facebook revient à cliquer sur un lien qui renvoie, via le navigateur, sur le site de l’éditeur. Cette opération prend en moyenne huit secondes. Un laps de temps trop important selon Facebook, en particulier sur un appareil mobile. Pour le réseau social, « l’expérience utilisateur » doit être plus fluide.
On comprend que cette amélioration soit capitale pour Facebook. D’après Edward Kim, directeur général du cabinet d’analyse SimpleReach cité par le New York Times, même de toutes petites améliorations de la vitesse de chargement d’un site entraînent une forte hausse de la satisfaction des utilisateurs et une augmentation du trafic.
Facebook devrait donc tester dans les prochains mois un nouveau format avec le New York Times, BuzzFeed et le National Geographic. D’autres partenaires pourraient s’ajouter à cette liste, des discussions étant toujours en cours.
Un format « gagnant-gagnant » ?
Facebook a tenté d’apaiser les craintes de ces entreprises, habituées à garder les lecteurs dans leur propre écosystème, indiquent des sources anonymes au quotidien américain. Le réseau social doit donc faire que ce nouveau format de publication soit « gagnant-gagnant ». Si Facebook gagne du trafic, les éditeurs devraient eux y trouver un intérêt financier et retrouver une audience qui a diminué ces derniers mois, probablement à cause de la préférence des membres du réseau pour la vidéo.
Ce n’est pas la première fois que Facebook essaye d’inciter les organes de presse à être plus présents sur le réseau social. En 2013, il avait lancé une fonction qui devait permettre aux médias de publier facilement du contenu sur le réseau social pour générer du trafic sur leurs sites. De son côté Facebook gagnait de la crédibilité et ses annonces publicitaires prenaient de la valeur.
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Source : New York Times
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