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Facebook : Vatican Wars, le jeu dont vous êtes le curé

SGR Games vient de publier les résultats d’une étude qu’il a menée parmi les adeptes d’un de ses jeux sur Facebook. Un titre qui encourage à suivre la voie de la foi.

Sur Facebook, il n’y a pas que des jeux où on cultive son petit bout de terrain en y plantant du maïs virtuel. Il y a aussi des jeux publicitaires et d’autres qui servent la foi. C’est le cas de Vatican Wars, de SGR Games, développeur indépendant. L’objectif de ce titre qui mélange les aspects sociaux, politiques et idéologiques ? S’assurer, seul et en équipe, que l’Eglise ne sombre pas dans la corruption et qu’elle ne tombe pas entre les mains de gens qui auraient mal interprété les enseignements de Jésus. Version moderne du « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens », formule attribuée à Arnaud Amaury, légat du pape Innocent III lors la croisade des Albigeois (1209).

Augmentation de la pratique religieuse

Lancé la semaine dernière sous cette appellation, le jeu était déjà disponible depuis neuf mois sous un autre nom, Priestville. SGR Games a mené une petite enquête parmi ses 30 000 joueurs réguliers. Sur les 461 personnes qui ont bien voulu répondre, 30 % ont déclaré aller désormais plus régulièrement à la messe. La pratique de Vatican Wars a également eu un effet sur la lecture des Ecritures au quotidien. Si, avant de découvrir le jeu, quatre personnes lisaient la Bible quotidiennement, cinquante-deux déclaraient le faire ensuite. Mais les choses vont encore plus loin : 45 % des jeunes hommes de 24 ans et moins qui ont été sondés ont affirmé être plus intéressés par la carrière de prêtre après avoir joué à Vatican Wars.

Le fondateur de SGR Games, qui précise par ailleurs ne pas être lié à l’église catholique et romaine, déclarait : « Ces données confirment notre certitude que cet outil est le plus puissant et le plus incitatif pour ce qui est de pousser les gens à assister à la messe, à accroître leur pratique religieuse ou à s’intéresser au métier de prêtre. » Voilà qui confirme la puissance des réseaux sociaux, Facebook en tête, et leur impact sur le comportement d’une frange de la population.

Nouveau média, vieilles habitudes

Il est amusant de noter, toutefois, que SGR Games a dû modifier son titre pour que les joueurs, pratiquants ou non, cessent de se menacer et de s’agresser les uns les autres afin de contrôler la « papauté virtuelle ».

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Pierre Fontaine