Les publicités que vous voyez sur Facebook sont souvent liées à ce que vous faites sur la Toile… et les annonceurs pouvaient déjà analyser l’impact de leurs campagnes sur les visites en magasin ainsi que sur les achats réalisés. Désormais, elles vont aller plus loin. Le réseau social propose en effet aux annonceurs de cibler ses membres en fonction de ce qu’ils font dans la « vraie vie » et des magasins qu’ils visitent.
Ainsi, si vous vous rendez dans un magasin de sport ou un restaurant partenaire du réseau social, vous pourrez rapidement recevoir des publicités de cette enseigne sur votre page Facebook… En même temps, un de vos amis qui, lui n’est jamais allé dans ce magasin, pourra recevoir une offre promotionnelle destinée aux nouveaux clients que vous ne verrez pas.
Si le réseau social peut vous suivre dans vos déplacements via la géolocalisation de votre smartphone, c’est parce que vous lui en avez donné l’autorisation. Vous pouvez toutefois désactiver le positionnement dans les paramètres…
Et comme cet outil de suivi dans les magasins a séduit des milliers d’entreprises dans une douzaine de pays à travers le monde, vous pourrez aussi recevoir ces publicités ciblées lorsque vous êtes à l’étranger.
Sous les feux de la critique
Si ce nouvel outil peut vous sembler intrusif, il va faire – évidemment – le bonheur des annonceurs qui cherchent à cibler leurs campagnes pour être les plus efficaces possibles. Il ne fera en tout cas pas oublier les quelques soucis que rencontre en ce moment la plate-forme publicitaire de Facebook, qui est à l’origine de la quasi-totalité des revenus du groupe. Au début de ce mois de septembre 2017, elle a admis avoir vendu pour près de 100 000 dollars d’espaces publicitaires à de faux comptes probablement activés par la Russie pour influencer l’élection présidentielle américaine de 2016.
Elle avait aussi proposé, via son outil automatisé, des filtres pour cibler ceux qui avaient manifesté leur intérêt pour sujets manifestement antisémites. Dès qu’ils ont été portés à la connaissance du public et de l’entreprise par une enquête de ProPublica, ces filtres ont été retirés de la plate-forme avec les excuses de Sheryl Sandberg, la numéro deux du réseau social.
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