Pendant une période électorale, Facebook est un terrain propice à la diffusion de fausses informations, qui peuvent à terme avoir une influence réelle sur le résultat d’un scrutin. Aux États-Unis, alors que le dépouillement des votes continue, le dossier est brûlant.
Un ou deux clics supplémentaires
Comme le rapporte le New York Times, Facebook prévoit d’ajouter de nouvelles « frictions », qui se traduiraient par un ou deux clics supplémentaires, avant de permettre aux utilisateurs de partager des contenus. Les géants américains vantent généralement les expériences frictionless de leurs interfaces. Leur objectif étant que l’utilisation de leur service soit la plus fluide, rapide et facile possible. Mais parfois la simplicité et la rapidité sont les ennemies de la réflexion ou de l’information éprouvée.
En clair, désormais pour poster un message, vous devrez cliquer sur un ou deux boutons pour signifier que vous êtes bien sûr de vouloir partager telle ou telle information.
Dans la même veine, le réseau social a également décidé de rétrograder les messages contenant des informations erronées sur les fils d’actus. Là encore, l’objectif est de minimiser la visibilité des fake news. Ces parades numériques pourraient prendre effet dès maintenant, peut-on lire dans le journal américain.
Ces mesures accompagnent un durcissement général de la modération chez Facebook. Cette semaine, l’entreprise a également suspendu la publicité à caractère politique sur son réseau pour une période indéterminée. Ajouté à cela, Facebook a entrepris d’étiqueter tous les posts des deux candidats à l’élection américaine pour rappeler qu’aucun résultat n’était encore définitif. À ce jeu-là, Donald Trump est effectivement donné gagnant…
Source : New York Times
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