Le Conseil de surveillance de Facebook vient de confirmer la suspension des comptes Facebook et Instagram de l’ancien président américain Donald Trump. Ce comité semble donc aller dans le sens de la direction du réseau social. Il estime que l’homme politique a enfreint les règles de la plate-forme en véhiculant l’idée d’une élection volée et en incitant ses partisans à s’insurger, jusqu’à l’assaut du Capitole, le 6 janvier dernier.
Facebook critiqué
Sauf que l’avis est nuancé et qu’il rejette en partie la démarche de Facebook. Le Conseil regrette en effet que la sanction présente un caractère illimité jugé arbitraire. Le Conseil souhaite donc que Facebook réexamine la situation dans six mois.
« Le Conseil insiste pour que Facebook examine cette question pour déterminer et justifier une réponse proportionnée qui soit cohérente avec les règles appliquées aux autres utilisateurs de sa plate-forme », peut-on lire.
Plus loin, l’instance se montre même très critique à l’égard de Facebook, l’accusant de se défausser sur elle.
« En appliquant une sanction vague et sans norme, puis en renvoyant cette affaire au Conseil pour qu’il la résolve, Facebook cherche à se soustraire à ses responsabilités ».
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Facebook a aussitôt fait mine de se féliciter de cet avis.
« Nous sommes heureux que le conseil ait reconnu que les circonstances sans précédent justifiaient la mesure exceptionnelle que nous avons prise », a déclaré le responsable de la communication Nick Clegg dans un communiqué de presse.
Mais il n’a pas caché que les réserves exprimées par le Conseil sont difficiles à avaler. Il affirme cependant que Facebook va examiner avec attention les recommandations formulées.
Source : Conseil de surveillance, Facebook
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